La Covid-19 n’aura donc pas mis à mal le système gazier. Au printemps, la pandémie a entrainé une chute des consommations de gaz, notamment dans l’industrie. Or, cette baisse de la consommation a « coïncidé avec une forte hausse de la production mondiale de gaz », explique Michael Stoppard, expert chez IHS Markit. Loi de l’offre et de la demande oblige, les prix ont baissé. Résultat ? Les capacités de stockage dans toute l’Europe ont été facilement remplies. Cette année, l’approvisionnement n’a pas été menacé. C’est bien.
Juste bien ? Oui, juste bien ! Et, il ne tient qu’à nous d’aller vers le « très bien ». En effet, nous ne devons pas continuer à nous contenter des importations. De nombreux facteurs peuvent jouer sur le marché du gaz et nuire à notre approvisionnement. Un mouvement social dans un pays producteur, l’épuisement d’un gisement, des tempêtes en mer qui ralentissent les livraisons, etc… nous ne sommes pas à l’abri de difficultés futures.
Comme on dit, « on n’est jamais mieux servi que par soit même » ! Cela vaut aussi pour le gaz. La France n’est pas un pays gazier certes, cependant, il faut le reconnaître, c’est un grand pays agricole.
Et, à l’heure actuelle, avec des déchets agricoles, il est possible de produire du biométhane. Il s’agit d’un gaz vert généré par la décomposition de matières organiques. Dit comme ça, ce n’est pas très ragoutant. 😉 Cependant, dans une logique d’économie circulaire, reconnaissez que ça reste assez génial ! Ce biogaz permet :
- de profiter d’un gaz renouvelable et non d’un gaz d’origine fossile ;
- de valoriser des déchets agricoles (cela marche aussi avec les déchets des stations d’épuration) ;
- de produire en France, donc d’éviter la pollution et les coûts liés au transport du gaz ;
- d’assurer un complément de revenus à nos agriculteurs et agricultrices, etc.
Aujourd’hui, le biométhane représente moins d’1% de la consommation française. Néanmoins, il devrait se développer dans les années à venir. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la feuille de route énergétique de la France, entend porter la part du biogaz aux alentours de 7 à 10 % de la consommation de l’Hexagone, à horizon 2030.
Sans attendre 2030, vous pouvez d’ores et déjà vous tourner vers un gaz qui fleure bon**. Ekwateur vous propose des offres de gaz vert produit en France, à petit prix. Comme quoi, ça ne coûte pas plus cher de consommer plus vert ! 💚
* « Tomber sur un bec de gaz », ça veut dire quoi ? On vous l’accorde cette expression est pour le moins surannée (oui, on a décidé d’opter pour du vocabulaire du siècle passé dans cet article 😉). Cela veut dire, tout bonnement, « tomber sur un os », sur un problème. Selon l’Association Française du Gaz (AFGAZ), « Cette expression date de l’époque où l’éclairage municipal était assuré par des becs de gaz qui avaient la fâcheuse habitude de venir brutalement et de manière plutôt inattendue à la rencontre des gens distraits ou des ivrognes ». Voilà, vous savez tout !