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La COP 29, soit la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a eu lieu entre le 11 et le 22 novembre 2024 en Azerbaïdjan. Elle a été placée sous le signe du financement de l’action climatique. Toutefois, les mesures prises collectivement sont-elles à la hauteur des enjeux climatiques ? Quel bilan peut-on faire de la 29e COP, à l’heure où le réchauffement climatique est à son paroxysme ? Ekwateur vous répond sans détour.
2 décembre 2024 à 18:00
Lecture 3 mn
Sommaire
La COP 29 s’est déroulée à Bakou en Azerbaïdjan. Elle a réuni près de 200 pays, dont des dirigeants mondiaux et des négociateurs des États membres de la CCNUCC. Des membres de la société civile tels que des entrepreneurs, des associations, ainsi que des scientifiques ont également pu participer aux discussions et assister à des conférences sur le climat.
Bon à savoir
Cette année, Emmanuel Macron n’était pas présent à la COP 29.
L’objectif de chaque COP est de pouvoir échanger sur les bonnes pratiques à adopter pour limiter le réchauffement climatique lié à la hausse de l’activité humaine et de s’accorder, in fine, sur des mesures et des objectifs ambitieux à appliquer à l’échelle mondiale.
La 3e COP (Japon, 1995) a ainsi permis d’aboutir à la signature du protocole de Kyoto, la 21e COP (Paris, 2015) à l’accord de Paris, et la COP 26 à des mesures contre la déforestation. Quant à la COP 28 (Dubaï, 2023), jugée moins ambitieuse que les autres, elle a tout de même permis la création d’un Fonds de pertes et préjudices visant à financer la réparation des dommages causés par les dérèglements climatiques.
La COP 29 était très attendue à plusieurs niveaux :
Finalement, ces attentes ont-elles été récompensées ou déçues ?
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La COP 29 a cristallisé les discussions autour du financement de l’action climatique.
Après deux semaines de négociations intenses, les pays membres se sont accordés sur la question du financement de l’action climatique, aussi appelé “nouvel objectif chiffré collectif pour le financement de l’action climatique” (NCQG).
Résultat : les pays pauvres et en développement bénéficieront d’un financement de 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, contre 100 milliards par an auparavant. Cette aide financière proviendra tant de sources privées (investissements) que publiques (taxes mondiales) des pays développés, considérés historiquement responsables du réchauffement climatique, et permettra d’atteindre un montant de 1300 milliards de dollars par an d’ici 2035.
Le NCQG permettra de protéger les populations des pays pauvres ainsi que leurs économies des effets du dérèglement climatique auxquels ils sont particulièrement exposés et “de poursuivre l’essor des énergies propres, aidant tous les pays à profiter des avantages considérables qui y sont associés : plus d’emplois, une croissance plus forte, une énergie plus abordable et plus propre pour tous.”
Bon à savoir
En parlant d’énergie propre, l’AIE estime que les investissements mondiaux dans l’énergie dépasseront les 2000 milliards de dollars en 2024, une première.
La COP 29 a également été l’occasion de formaliser le fonctionnement du marché carbone : “après près d’une décennie de travail, les pays se sont mis d’accord sur les derniers éléments qui définissent la manière dont les marchés du carbone fonctionneront dans le cadre de l’Accord de Paris, rendant les échanges de pays à pays et un mécanisme de crédits carbone pleinement opérationnels.”
Pour rappel, le marché du carbone est un mécanisme incitatif qui permet d’échanger des droits d’émission de gaz à effet de serre (GES).
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Malgré le triplement du financement de l’action climatique, la COP 29 est jugée insuffisante par de nombreux activistes et représentants des pays en développement.
Bien que les États membres se soient mis d’accord sur le financement de l’action climatique, il s’agit d’une contribution volontaire… et non obligatoire. Par ailleurs, de nombreux pays occidentaux ont demandé à ce que la Chine, Singapour ou certains pays du Golfe qui se sont enrichis ces dernières années soient inclus dans la liste des pays finançant l’action climatique… en vain. Enfin, bien que le montant du financement ait triplé, c’est “c'est deux fois moins que ce que réclamaient les pays en développement et un effort très réduit si l'on prend en compte l'inflation”.
Alors que la COP 28 s’annonçait historique d’un point de vue engagement sur les énergies fossiles (rappelez-vous : “l’accord de la COP 28 marque le "début de la fin“ de l'ère des combustibles fossiles”), la COP 29 n’en fait pas même mention ! Elle n’apparaît qu’implicitement dans des rappels de l’accord adopté l’an dernier et ne prend finalement pas la forme de suivi annuel des émissions prévues à Dubaï. Rétropédalage vous dites?
La COP 30 aura lieu à Bélem, au Brésil, en 2025. Espérons que la prochaine COP sera la bonne en matière de décarbonation !
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