Quelle est la ville qui consomme le plus d'électricité en France ?

Avant toute chose, observons les conditions de cette étude et ce dont elle parle.

Le classement qui suit porte sur : 

👋 Il est important de noter que le secteur résidentiel ne représente qu’un tiers (⅓) de la consommation nationale. Les grandes industries et les transports sont aussi des secteurs très énergivores.

Nissa la Bella est la troisième du classement avec 2,12 MWh par an et par habitant-e en moyenne. La ville située dans le sud-est de la France, près de la frontière italienne, possède pourtant l’un des climats les plus cléments de l’hexagone avec des températures de 15° C en moyenne et un ensoleillement de 2 700 heures quand la moyenne française est à 1 600 heures à peine !

Le port de la Lune est la seconde ville de ce classement avec 2,21 MWh par an et par habitant-e ! Malgré un temps océanique qui permet une température moyenne de 13° C et un ensoleillement important de 2 000 heures, la consommation y est donc particulièrement importante.

La palme de la ville la plus consommatrice d'électricité par habitant-e est encore une fois une ville du sud ! Avec 2,46 MWh par an, les habitants-es d’Aix consomment beaucoup pour des températures moyennes encore une fois supérieures à celles du reste du territoire (15° C) et un ensoleillement de 2 800 heures !

Si l’on peut déjà percevoir une tendance surprenante se dégager, allons voir du côté des villes de 50 000 habitants pour élargir le champ d'étude. 

🌞 L'ensoleillement est une donnée à prendre en compte pour la consommation énergétique, d’autant plus si on opte pour des panneaux solaires. Certaines villes se distinguent de par l’utilisation de cette énergie renouvelable.

C’est une autre ville de la Côte-d’Azur qui décroche un podium pour la consommation annuelle par habitant-e avec 2,89 MWh ! Située entre Cannes et Nice, Antibes jouit pourtant d’un climat méditerranéen très doux et comparable à celui des deux villes proches.

Pourquoi changer de région ? Avec 2,93 MWh, la ville de la Palme d’or est encore une cité du sud qui se distingue par une consommation supérieure aux villes du nord de la France.

La médaille d’or des villes de France les plus consommatrices revient à Fréjus avec 3,15 MWh par an et par habitant !

Pour marquer la différence nette entre le sud et le nord de la France, il suffit de citer les villes les moins consommatrices en électricité :

🥉Mulhouse (1,41 MWH par an et par habitant-e)

🥈 Rennes (1,38 MWH par an et par habitant-e)

🥇 Saint-Etienne (1,34 MWH par an et par habitant-e)

Dans toutes ces grandes villes, la moyenne des températures comme d'ensoleillement est pourtant moins élevée. 

En ce qui concerne les villes de 50 000 habitants-es : 

🥉Aubervilliers (1,20 MWH par an et par habitant-e)

🥈 Bobigny (1,17 MWH par an et par habitant-e)

🥇 Créteil (1,09 MWH par an et par habitant-e)

Les villes du sud utilisent donc largement plus d’électricité que certaines villes du nord. Fréjus consomme ainsi près de trois fois plus que Créteil ! 

Comment s’expliquent ces larges disparités ? C’est ce que nous allons voir.

Bien entendu, les scientifiques ont tenté d’expliquer cette différence.

La France connaît une sorte de conquête du sud depuis quelques années. Un exode des populations du nord qui cherchent le soleil dans des villes plus attractives. Le tout a été accentué par la crise sanitaire et le besoin d’un cadre de vie plus porté vers l'extérieur, à la recherche d’une belle luminosité et de températures douces. Les villes du sud de la France ont ainsi un taux migratoire positif depuis plusieurs années. La population y augmente donc augmentant de façon mécanique la consommation énergétique.

Si l’on peut penser que les logements du nord de la France sont mieux isolés (ce qui est peut-être le cas), on peut aussi noter que les logements à Fréjus sont plus grands et habités par moins de personnes en moyenne. La densité de population est en effet bien moindre et les logements sont plus vastes, ce qui entraîne forcément une consommation accrue d'électricité. 

Plus encore, dans un logement, une personne supplémentaire ne consomme que 5 à 10 % d'électricité en plus, tandis qu’une seule pièce fait grimper la consommation de 20 % à elle seule. Un mas provençal habité par une famille composée de 4 membres sera donc bien plus énergivore qu’un appartement habité par 3 ou 4 personnes en banlieue parisienne.

Ce n’est pas tant le nombre d’habitants-es qui compte dans un logement, c’est sa taille et son isolation. Un appartement de 100 m² qui n’héberge qu’une seule personne sera tout de même plus énergivore qu’un appartement de 60 m² qui accueille un couple avec un enfant.

Une autre hypothèse avancée est la différence dans le type de chauffage entre les villes. Si dans le sud, beaucoup de logements sont chauffés à l'électricité, les habitations dans le nord sont dotées de chauffage à bois, au gaz ou encore au fioul. Cela s’explique par une tradition de chauffe dans ces régions plus froides. Le bois est ainsi un mode de chauffage privilégié par des millions de foyers encore de nos jours. Cette consommation de bois de chauffe peut grandement diminuer les dépenses énergétiques électriques liées au chauffage, qui représentent près de 60 % de la consommation énergétique d’un ménage selon l’Ademe.

Si une majorité de Français-es allument le chauffage en hiver, seules les régions du sud utilisent la climatisation de façon assez généralisée en été. Assez énergivores (certaines climatisations réversibles peuvent toutefois consommer un peu moins que les autres), ces appareils fonctionnent pendant la saison chaude, ce qui ajoute un poste de dépense énergétique que les habitants-es du nord n’ont pas forcément (bien que les climatisations existent aussi à Paris, on en trouve plus par habitant-e à Cannes).

Cette double différence dans la consommation énergétique (type de chauffage à bois ou au fioul + utilisation de la climatisation en été) entraîne nécessairement une différence dans la consommation par habitant-e.

Avec l’objectif de la neutralité carbone d’ici 2050, la transition énergétique doit être au cœur de toutes les villes de France. Ce changement de ressources peut ainsi transformer la consommation énergétique du pays pour diminuer les gaz à effet de serre émis par la production d'électricité, son transport, et son usage. Les régions multiplient les projets écologiques pour tenter d’aller dans ce sens, dont la création de centrale solaire pour assurer une partie de la consommation de la ville et de ses habitants-es.

La question pertinente est donc plutôt de savoir quel type d’énergies est consommée par les villes. Car, au-delà des volumes, c’est bien les conséquences de cette consommation sur le climat et notre environnement qui est en question. Avec des énergies renouvelables, l’impact écologique de cette consommation est donc réduit, même en gardant ces proportions.

En optant pour l’offre électricité verte d’Ekwateur, vous choisissez une énergie verte, à 100 % issue des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien ou encore l’hydraulique. Concrètement, grâce au système des Garanties d’Origine, on va faire en sorte que chaque kilowatt/heure d’électricité que vous consommez sur une année soit injecté dans le réseau sous forme d’électricité verte ! Une excellente façon d'encourager la transition énergétique en France du nord au sud ! 

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Les villes qui utilisent le plus d'électricité en France par habitant-e sont donc majoritairement des villes du sud. Le nord, plus préparé aux aléas climatiques et ne devant pas faire face à des températures trop chaudes en été, peut se contenter de moins de MWh par habitant-e. Les bâtiments qui s'autorégulent et permettent de jouir d’une température idéale hiver comme été peuvent donc participer à une diminution de la consommation électrique, du nord au sud de la France !