C’est la grande révolution du côté de la combustion ! Les énergies fossiles laissent peu à peu leur place aux énergies renouvelables. Voilà ce qu’on appelle l’évolution ! Pas de Big Bang, juste l’introduction de nouvelles techniques d’exploitation des énergies non plus inépuisables, mais re-nou-ve-la-bles ! Adieu charbon, fioul, gaz… Bonjour vent, soleil, terre !
Les centrales thermiques à flamme : charbon, pétrole, fioul
Nous les avons déjà évoquées, mais il est temps de visiter leurs bas-fonds…
Les centrales à charbon
Bienvenue dans la centrale à charbon. C’est la centrale thermique la plus répandue au monde. On la retrouve dans les pays producteurs de charbon, comme la Chine, les États-Unis, l’Inde ou encore l’Allemagne. Le problème du charbon ? Sa combustion est responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre. En France, on compte encore 14 centrales à charbon sur le territoire, pour seulement deux encore en fonctionnement à ce jour. On vous prédit que le charbon ne va pas faire long feu…
Les centrales au fioul
Cette fois, c’est le fioul. Ou plutôt, le « mazout », un mot qui nous rappelle le triste épisode de la marée noire. C’est donc que la centrale au fioul ne doit pas être très propre. Comme tous les combustibles des centrales thermiques à flamme, le fioul est brûlé. On vous laisse imaginer la couleur de la fumée… Sans surprise, les centrales thermiques au fioul ont vocation à disparaître du parc électrique français. Leur fin définitive aurait été annoncée pour 2024. Ouf !
Les centrales thermiques au gaz
Depuis une vingtaine d’années, les centrales thermiques au gaz classique ont été délaissées au profit des centrales avec turbine à combustion (TAC). Elles fonctionnent à cycle combiné qui alterne entre la mise en route d’une turbine à combustion et d’une turbine à vapeur. La véritable avancée c’est qu’elles fonctionnent au gaz naturel et ont aussi l’avantage d’émettre bien moins de gaz à effet de serre dans l’air. En bref, les centrales thermiques au gaz sont bien plus écologiques ! Voilà qui redonne un peu de perspectives à la centrale thermique…
Les centrales thermiques à biomasse
Et si l’on remplaçait le combustible fossile par un autre renouvelable ? C’est le pari audacieux de la centrale thermique à biomasse. Son fonctionnement est en tout point identique à celui de la centrale thermique classique : eau, combustion, vapeur, électricité. Alors qu’est-ce qui change ? Le combustible – on vous l’a dit ! En lieu et place du charbon ou du pétrole, la centrale thermique à biomasse brûle des déchets organiques. Déchets de végétaux, d’animaux, agricoles ou ménagers, ces combustibles sont tout sauf fossiles ! Voilà qui reverdit le blason de la centrale thermique !
Les centrales géothermiques
« Géo-thermie »... Cela doit avoir quelque rapport avec la Terre n’est-ce pas ? Finalement, c’est toujours à la Terre nourricière que l’on revient. La centrale géothermique puise sa force dans l’eau des nappes aquifères. Aqui quoi ? C’est-à-dire que la centrale géothermique capte l’eau chaude (entre 150 et 350°C) dans un sol ou un réservoir rocheux poreux ou fissuré, contenant une nappe d'eau souterraine. Grâce à un système de forage, l’eau est pompée de ces nappes. Au cours de son ascension vers la surface, l’eau perd de sa pression et se transforme en vapeur. La vapeur va faire tourner la turbine, qui elle-même entraîne un alternateur ! Le cycle de l’électricité peut commencer…
Les centrales solaires thermiques
Dans la famille des centrales thermiques à énergie renouvelable, je demande la centrale thermique solaire ! Elle fonctionne sur le même principe que les autres centrales thermiques : faire appel à l’énergie du soleil pour chauffer de l’eau et la transformer en vapeur qui actionne à son tour une turbine et l’alternateur. En France, les centrales solaires thermiques poussent comme des champignons. Comme l’énergie éolienne, l’énergie solaire a la cote ! Elle est d’ailleurs perçue comme la solution d’avenir de la production d’électricité. Car, jusqu’à preuve du contraire, le soleil est une source d’énergie inépuisable et bien plus écologique que les combustibles fossiles.
Voilà des perspectives encourageantes. Seul paramètre supplémentaire au fonctionnement de la centrale thermique classique ? Sa version solaire dépend d’un facteur extérieur : le soleil. C’est pour cela que l’on trouve la majorité des centrales thermiques solaires dans les régions présentant un taux d’ensoleillement élevé et constant. Là où chantent les cigales et poussent les oliviers…On dirait le Sud…
Ciel bleu et dégagé du sud, énergies renouvelables, air pur… Soudain tout s’éclaire ! L’avenir de la centrale thermique renouvelable s’annonce bien plus radieux que prévu…