Certes, les voitures électriques n’émettent pas de gaz à effet de serre en roulant. Toutefois, avant même d'effectuer leurs premiers kilomètres, elles ont déjà une dette carbone de 5 à 15 tonnes équivalent CO₂. (4)
Cela est dû à leur fabrication, et notamment à la conception de la batterie qui est particulièrement énergivore et polluante. Cette dernière contient des métaux comme le cobalt, le lithium ou l'aluminium dont l’extraction pose problème pour l’environnement. La question du recyclage des batteries usagées fait aussi tiquer certains écologistes.
Actuellement, les batteries sont recyclables à hauteur de 50% par pyrométallurgie et potentiellement jusqu’à 90% avec les nouveaux procédés hydrométallurgiques et mécaniques. Le problème, c’est que la filière n’est pas encore pleinement structurée à cause du faible volume de batteries et de VE en fin de vie. C’est d’autant plus un enjeu que le sourcing des minerais est compliqué, donc les constructeurs vont pousser énormément pour recycler les batteries.
Toutefois, haut les cœurs : « si on analyse le cycle complet de vie d’une voiture, une électrique rejette 3 à 5 fois moins de CO₂ qu’une thermique » explique Pierre Leflaive, responsable transport de l’ONG Réseau action climat. (5)
Cette mesure, c’est l’autoroute du kiff ! 😎