Combien de voitures électriques ont circulé en France en 2024 ?

D’après les chiffres de l’Avere (l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique créée en 1978), le marché des voitures électriques se porte bien.

En effet, voici les statistiques clés à retenir : 

A titre de comparaison, 882 531 voitures électriques circulaient en France en 2023.

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L’Avere a également publié un baromètre intéressant sur les ventes de voitures électriques d’occasion (VEO) au cours du troisième trimestre 2024. On apprend que “le marché des voitures électriques d’occasion continue de croître, atteignant une barre trimestrielle de 36 384 unités au troisième trimestre 2024, soit une augmentation de +22% par rapport au trimestre précédent.”

Parmi les voitures électriques d’occasion les plus vendues en 2024, on trouve des marques françaises (cocorico 🐓) : la Renault Zoé et la Peugeot 208 se classent en effet dans le top 10, ainsi que la fameuse Tesla Model 3, la moins chère de la gamme.

Très bonne question mon cher Watson. Toujours d’après l’Avere, “au 31 décembre 2024, la France comptait 154 694 points de recharge ouverts au public, ce qui correspond à une évolution de + 31 % de leur nombre en un an.” Par ailleurs, “ce sont 36 685 points de recharge ouverts au public qui ont été installés cette année, contre 35 902 en 2023 (+2,2%).”

Autrement dit, en 2024, il y a davantage de points de recharge ouverts au public qu’en 2023. Toutefois, est-ce suffisant pour alimenter les batteries de toutes les voitures électriques et hybrides en circulation en France, qui sont, rappelons-le, au nombre de 2 millions ? 

En vérité, l’objectif n’est pas d’avoir un point de recharge par voiture électrique. Il s’agit plutôt d’encourager les particuliers à investir dans l’installation de bornes de recharge pour voiture électrique à domicile. Les points de recharge en libre-service servent surtout d’appoint, en cas de besoin.

Par exemple, si vous avez oublié de recharger votre voiture la nuit : vous pouvez exceptionnellement recharger votre véhicule sur une aire d'autoroute afin de vous rendre sur votre lieu de travail.

Le problème, c’est que la recharge sur borne publique coûte cher (bien qu’il existe quelques points de recharge gratuits) en raison de la vitesse de la recharge (10 minutes dans le meilleur des cas) et de la puissance de la borne. À l’inverse, recharger sa voiture à la maison coûte moins cher, surtout si on dispose d’une offre d’électricité spéciale mobilité électrique comme celle d’Ekwateur !

Nous avons déjà commencé à répondre à cette question juste avant. Toutefois, voici plein d’autres raisons d’investir dans une voiture électrique pour 2025 !

Tout d’abord, les voitures thermiques (essence, diesel) vont être interdites à la vente d’ici 2035 dans toute l'Union européenne. Par ailleurs, il y a de plus en plus de réglementations contraignantes pour les voitures thermiques, telles que la mise en place de zones de restrictions de circulation dans les zones urbaines (ZFE ou zone à faible émission). 

En effet, les véhicules thermiques sont fortement émetteurs de gaz à effet de serre. Réguler leur vente ainsi que leur utilisation est une manière pour la France de contrôler son empreinte carbone et d’atteindre ses objectifs de neutralité carbone à l’échelle européenne.

Par ailleurs, la voiture électrique, c’est le futur… de notre planète. À l’utilisation, ce véhicule n’émet quasi aucun gaz à effet de serre. À titre de comparaison, “l’essence émet 253 gCO₂/kWh et 312 gCO₂/kWh si on tient compte des phases amonts de sa production, transformation, transport et distribution” d’après une étude de The Shift Project. En achetant une voiture électrique neuve ou d’occasion, vous limitez votre impact environnemental.

Enfin, le prix du pétrole ne cesse d’augmenter depuis des années, en témoigne l’origine de la crise des “gilets jaune”. À l’inverse, l’électricité est moins menacée par le principe de rareté et donc de flambée des prix. En effet, en France, l’électricité est produite à 70 % par des centrales nucléaires ce qui permet d’assurer une partie de notre souveraineté énergétique. A cela s’ajoute l’électricité d’origine renouvelable que nous produisons à partir de nos centrales hydrauliques, éoliennes ou solaires. Ce mix énergétique permet donc de produire de l’électricité moins chère pour nos voitures électriques ! 

D’après les chiffres clés du ministère des territoires, de l’écologie et du logement, “au 1er janvier 2024, 39,3 millions de voitures sont en circulation en France. La part des voitures à énergie thermique diesel diminue, mais reste majoritaire à 50,7 %. Les motorisations électriques (2,2 %) et hybrides rechargeables (1,5 %) progressent et représentent désormais près de 4 % du parc.”