Le secteur du transport est le plus émetteur de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique en France : 41 % des GES soit 132 Mt CO₂ éq ! (3)
Il est possible de connaître la quantité de gaz à effet de serre rejetée par votre voiture à essence grâce à son étiquette énergie spéciale voiture électrique. Cette dernière est apposée obligatoirement depuis 2006 sur tous les véhicules particuliers neufs exposés dans les lieux de vente (concessions). La vignette comporte sept couleurs représentées par les lettres A, B, C, D, E, F, G (G étant la moins bonne note, comme pour les DPE) qui figurent le seuil de GES. Par exemple, une étiquette énergie B indique que la voiture émet entre 101 et 120 g de CO₂ par km.
Pour encadrer la mesure des émissions, les véhicules sont testés dans des conditions bien particulières : ils doivent suivre un scénario d’accélération, de décélération, de paliers de vitesse pendant 20 minutes. Depuis 2017, le cycle de tests en vigueur est le WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure). Il remplace le NEDC (New European Driving Cycle) qui durait moins longtemps et était pratiqué sur de plus courtes distances, ce qui n’était plus suffisamment représentatif.
L’étiquette énergie et la WLTP sont de bons indicateurs même si la norme WLTP gagnerait à être améliorée pour coller davantage à une utilisation en conditions réelles. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’une voiture à essence émet des GES tout au long de son cycle de vie : fabrication, production du carburant (une énergie fossile) et combustion de l’essence. Par exemple, “l’essence émet 253 gCO₂/kWh et 312 gCO₂/kWh si on tient compte des phases amonts de sa production, transformation, transport et distribution” d’après une étude de The Shift Project. (4)
Pas jojo n’est-ce pas ? 🥵