L’électricité décarbonée : qu’est-ce que c’est ?

Toutes les formes d’électricité ne se valent pas quand il s’agit de climat. Certaines technologies émettent peu de CO₂, d’autres reposent sur des ressources qui se renouvellent toutes seules… et parfois, les deux à la fois.

On parle d’électricité décarbonée quand sa production génère très peu d’émissions de CO₂. En France, elle provient principalement de trois grandes familles :

Une électricité décarbonée ne dépend pas du type de ressource utilisée, elle dépend de la quantité de CO₂ qu’elle émet pour chaque kilowattheure produit.

Certaines énergies renouvelables présentent, sur l’ensemble de leur cycle de vie, une empreinte carbone légèrement supérieure à celle du nucléaire.

En France, selon l’ADEME3, le solaire photovoltaïque émet en moyenne entre 25 et 44 g CO₂/kWh selon l’origine des panneaux, contre environ 6 g CO₂/kWh pour l’électricité nucléaire4. 

Pourtant, les énergies renouvelables restent plus vertueuses pour la planète, car elles ne génèrent ni déchets radioactifs, ni polluants toxiques persistants. Leur impact est surtout lié à la fabrication et au recyclage des matériaux, pas à un risque durable pour les écosystèmes ou la santé humaine.

Les énergies renouvelables (EnR) regroupent toutes les sources qui se régénèrent naturellement à l’échelle du temps humain : le vent, le soleil, l’eau, la biomasse ou encore la géothermie. 

Leur point commun : elles ne s’épuisent pas et n’émettent que très peu de CO₂ pendant leur production d’électricité.

Le nucléaire, lui, repose sur la fission de l’uranium, une ressource non renouvelable, extraite du sous-sol. Il reste décarboné, puisque ses émissions moyennes sont très faibles (≈ 6 g CO₂/kWh).

Cependant, l’uranium n’est pas une ressource inépuisable. Selon l’AIEA et l’AEN/OCDE, les réserves connues pourraient suffire à alimenter la production nucléaire mondiale pendant plusieurs siècles au rythme actuel, sans pour autant constituer une ressource durable à très long terme⁵.

Le nucléaire est donc décarboné. Cependant, il n’est durable qu’à moyen terme et non renouvelable.

Une énergie décarbonée n’émet que très peu de CO₂ lors de sa production, alors qu’une énergie renouvelable repose sur une ressource qui se régénère naturellement.

Le nucléaire illustre parfaitement cette différence : il produit une électricité très faiblement carbonée (≈ 6 gCO₂/kWh sur l’ensemble du cycle de vie), sans que la matière radioactive puisse se régénérer.

Le nucléaire reste donc décarboné, mais non exempt de risques environnementaux ni de contraintes d’exploitation, surtout dans un climat qui se réchauffe.

Chez Ekwateur, on vous propose une électricité à la fois décarbonée et renouvelable, qui exploitent le vent, le soleil et l’eau, pas l’uranium.

Notre offre “petite centrale de production” permet de choisir directement le producteur que vous souhaitez soutenir : une centrale hydraulique dans les Vosges, un parc éolien dans le Centre, ou encore des panneaux solaires installés sur un collège.
C’est une électricité locale, traçable et 100 % certifiée par les Garanties d’Origine européennes.

Concrètement, cela veut dire que chaque kWh consommé finance le développement de nouvelles capacités renouvelables en France. Pas de déchets radioactifs, pas d’émissions cachées, juste de l’énergie propre d’un bout à l'autre de la filière.

Changer pour Ekwateur, c’est choisir une électricité qui décarbone sans compromis : renouvelable, transparente et au prix juste.
Parce qu’on ne vend pas seulement des kWh, on vend un futur énergétique plus responsable.

Chez Ekwateur, on ne cherche pas à opposer, on veut construire.
La transition énergétique n’a pas besoin de dogmes : elle a besoin de réalisme et de cohérence.

Nous défendons un mix énergétique décarboné où les énergies renouvelables constituent le pilier central.
Leur force ? Un coût marginal quasi nul, des temps de construction courts et une production décentralisée qui renforce la résilience et la souveraineté énergétique du pays.

Le nucléaire a sa place dans ce mix. Il reste une énergie décarbonée utile, à condition de reconnaître ses limites économiques, industrielles et environnementales : coûts d’entretien élevés, gestion complexe des déchets, dépendance à une ressource importée et vulnérabilité face au réchauffement climatique.
En 2022, par exemple, des centrales dont celle de Saint-Alban (Isère) ont dû réduire leur production en raison des températures élevées de l’eau de refroidissement⁸.

Les scénarios du RTE – Futurs énergétiques 2050 le confirment : un mix équilibré entre nucléaire et renouvelables, soutenu par une flexibilité accrue du réseau, est la voie la plus sûre vers la neutralité carbone².

Notre conviction est simple : développer les énergies les plus rapides à déployer, les plus locales et les plus sobres, tout en modernisant l’existant (un grand merci à Mélis et David, nos spécialistes internes, pour leurs précieuses données et analyses).

En 2024, la France a produit 539 TWh d’électricité, un niveau record depuis cinq ans. Et surtout : plus de 95 % de cette électricité est décarbonée, selon RTE⁹.

Répartition par filière en 2024

Résultat : une intensité carbone moyenne de 21,7 gCO₂e/kWh10. À titre de comparaison, la moyenne européenne s’élève à environ 280 g CO₂/kWh, ce qui rend l’électricité française près de six fois moins carbonée que celle du reste du continent¹¹.

En France, notre électricité est déjà largement décarbonée, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. Toutefois, décarboné ne veut pas dire renouvelable : pour construire un futur énergétique résilient, il faut aller plus loin.

Chez Ekwateur, nous croyons qu’un monde durable passe par un mix 100 % renouvelable, local et participatif. Chaque kilowatt-heure produit par le vent, le soleil ou l’eau rapproche la France de son indépendance énergétique.