Revente de surplus hors OA
Ekwateur rachète votre surplus de production, peu importe votre installation : avec ou sans rge, client ou non client.
Quand on possède des panneaux solaires photovoltaïques, ceux-ci produisent dès que la lumière est suffisante, que nous soyons à la maison ou pas. Si l’on ne fait rien de cette production, les panneaux solaires fourniront “dans le vent” (ils n’en deviennent pas pour autant des éoliennes 😉). Pour faire face à ce véritable gâchis, des solutions existent pour revendre, en vue de gagner de l’argent par la vente, ou bien pour stocker les kWh produits, afin de les consommer plus tard.
Si les batteries physiques peuvent bien entendu fonctionner avec des panneaux solaires, il existe aussi une alternative récente qui est le “stockage virtuel” ou “batterie virtuelle”
Comment cela est-il organisé ? Comment se présentent les offres de stockage virtuel ? Cette solution est-elle plus rentable que la vente du surplus de production ?
C’est ce que nous allons voir après avoir enfilé nos lunettes de soleil façon Matrix. 😎
18 septembre 2024 à 16:14
Lecture 9 mn
En résumé
Le stockage virtuel est une éventualité pour stocker le surplus de production afin de l’utiliser plus tard, quand les panneaux ne produisent plus (la nuit par exemple).
La batterie virtuelle fonctionne comme un “crédit d’énergie”. À titre d’exemple, si on produit 30 kWh de surplus, on pourra donc consommer 30 kWh plus tard en payant un abonnement et les frais d'acheminement.
Il existe deux grands types d'offres de batteries virtuelles : l’acquisition unique, l’abonnement mensuel.
La batterie virtuelle possède deux principaux inconvénients : pas de prime à l'autoconsommation, une utilisation du réseau public.
La batterie virtuelle est utile dans les cas où on ne remplit pas les critères pour l’OA d’EDF.
La durée du contrat, la limite de stockage, le prix de l’abonnement ou de l’achat unique sont autant de critères à prendre en considération.
Sans contrat d’OA, on peut tout de même revendre son surplus, à Ekwateur par exemple !
Revente de surplus hors OA
Ekwateur rachète votre surplus de production, peu importe votre installation : avec ou sans rge, client ou non client.
Le stockage virtuel est une éventualité pour stocker le surplus de production afin de l’utiliser plus tard, quand les panneaux ne produisent plus (la nuit par exemple).
Lorsque l’on installe des panneaux solaires, plusieurs possibilités s'offrent à nous :
⚡ Si l’installation est branchée au réseau électrique national, le surplus fourni peut être automatiquement injecté dans le réseau, attention, il vous faudra conclure un contrat de rachat de surplus avec un acteur agréé comme Ekwateur par exemple ! Dans le cas contraire, si les panneaux solaires ne produisent pas assez, le réseau prendra automatiquement le relais pour éviter les coupures de courant dans l'habitation.
Mettons-nous tout de suite d’accord, la batterie virtuelle n’est pas une batterie. Un peu comme la pipe de Magritte, on pourrait en faire un tableau dénommé “La trahison des images”. 🖼️ C’est bien sûr une métaphore, il n’y a pas de trahison à proprement parler. 😉
En effet, quand on pense batterie ou stockage virtuel, on imagine que l’énergie produite sera “placée” quelque part, attendant sagement notre signal pour parcourir le réseau à des centaines de milliers de kilomètres par seconde (ce n’est pas tant les électrons qui voyagent, c’est l'information. Ce sera peut-être le sujet d’un autre article) !
💧La vérité est un peu différente. Une fois injectée dans le réseau, l'électricité produite se fond dans l’ensemble, comme une goutte dans l’océan. Tenter de retrouver cette goutte est mission impossible car elle est devenue l’océan. C’est exactement la même chose avec l'électricité, les kWh produits, une fois injectés dans le réseau, serviront alors à une autre habitation en train de consommer à l'instant T. 🌊
Ces kWh sont donc comptabilisés sous la forme d’un “crédit d’énergie”. À titre d’exemple, si on produit 30 kWh de surplus, on pourra donc consommer 30 kWh plus tard.
💶 Toutefois, il faut tenir compte du fait que cette reprise d’énergie détenue en crédit n’est pas totalement gratuite. Il faut payer l’abonnement et les frais d’acheminement de l'électricité et les taxes (pas les frais de production puisque c'est de votre installation qu’il s’agit). Cela se traduit généralement sous la forme d’un abonnement bien plus élevé que pour du rachat de surplus classique.
Le principe est donc de stocker le surplus de production pour pouvoir l’utiliser plus tard.
Il existe deux grands types d'offres de batteries virtuelles. L’une sous la forme d’un achat unique, fait en une fois. La seconde sous la forme d’un abonnement mensuel qui permet de “stocker” l'énergie.
Pour pouvoir utiliser une batterie virtuelle il faut :
Ici, le principe est de payer en une fois l’achat d’une batterie virtuelle auprès d’une entreprise comme si l’on achetait une véritable batterie.
Une fois acquise (il faut compter 1 000 € en moyenne pour la batterie virtuelle et les frais de mise en service), on peut stocker ses kWh sous forme de crédit auprès de l'entreprise qui permettra la consommation de la production plus tard, pendant la durée du contrat.
Les offres comportant des abonnements sont souvent tarifées en fonction de la capacité de stockage voulue. Ces abonnements mensuels diminuent la rentabilité du stockage, qui semble pourtant élevée à première vue, et ils sont souvent de plusieurs dizaines d’euros par mois, ce que l’on doit prendre en compte dans le calcul de rentabilité des panneaux solaires.
Le principe de la batterie virtuelle est présenté avec de multiples avantages :
Pour bénéficier de ces aspects positifs, il faut généralement souscrire auprès d’un fournisseur d'énergie proposant ce service en échange d’un abonnement. Pour la personne qui revend son surplus, cela peut-être perçu comme avantageux puisque l’électricité “stockée” est en fait de simplement l'électricité rachetée plus ou moins au même prix que le prix de vente.
👋 les prix indiqués ci-dessous ne servent qu’à illustrer des exemples, car les tarifs peuvent changer selon le fournisseur.
🏡 Par exemple, si une maison opte pour un stockage virtuel à 0,21 € par kWh, elle paiera le même montant pour chaque kWh qu’elle aura consommé sur le réseau.
Ainsi, au moment de “reprendre” son énergie stockée, le fournisseur ne fait que rendre les kWh injectés dans le réseau au tarif d'ores et déjà payé par la maison pour le reste de sa fourniture.
🏡 La maison a produit 100 kWh et elle a consommé 60 kWh. Les 40 kWh “stockés” seront vendus à 0,21 € le kWh au fournisseur, qui les restituera plus tard en facturant le kWh à 0,21€, auquel s’ajouteront l'abonnement, les taxes et les frais d’acheminement.
Toutefois, la transaction est un peu différente en cas de vente normale du surplus.
🏡 Ici la maison produit toujours 100 kWh pour une consommation de 60 kWh. Avec un tarif OA d’EDF, le prix de rachat sera de 0,12 € par kWh. Un prix moins intéressant de prime abord, si l’on oublie un abonnement moindre ou nul, les taxes et les frais d'acheminement.
Les batteries virtuelles sont donc simplement des échanges entre un particulier qui produit son électricité et un fournisseur. En revendant son électricité au même prix du kWh qu’on l’achète, on fait un “troc” avec le fournisseur, en échange d’un abonnement.
Parmi les batteries que l’on peut prendre pour stocker de l’énergie solaire, la batterie virtuelle possède quelques inconvénients qu’il faut connaître.
Avec ce mode de consommation du surplus de production, on ne peut pas bénéficier de la prime à l'autoconsommation. Une aide non négligeable !
En effet, une des conditions pour obtenir cette aide est d’opter pour le rachat du surplus par un organisme agréé par l’Etat.
Si on parle de stockage, cela est juste pour l’image. Comme l'électricité est injectée dans le réseau, c’est le réseau qui peut redistribuer la même quantité plus tard. Cela veut donc dire que la “batterie” est dépendante du réseau électrique. En cas de coupure, elle ne peut pas servir comme une véritable batterie physique.
Plus encore, puisque le “stockage” est dans le réseau, les taxes et les coûts d'acheminement sont à notre charge.
💶 Le coût des taxes et des frais d'acheminement est en moyenne de 0,10 € par kWh. A cela, il faut ajouter le prix de l’abonnement mensuel ou de l'achat unique.
A ce stade de l’article, on peut légitimement se demander pourquoi une telle option existe.
En effet, l’OA d’EDF permet de faire racheter son surplus à un tarif subventionné par l’Etat sans abonnement, ou autres frais supplémentaires. En effet, EDF est obligé d’acheter le surplus aux petits producteurs d’énergie.
Le tarif de rachat change tous les trimestres et dépend de la puissance de l'installation solaire. Un contrat (qui dure 20 ans) est signé au tarif en vigueur au moment de la signature. Ce tarif ne changera pas durant toute la durée du contrat.
Pour bénéficier de l’OA, il faut cependant remplir certains critères :
🔌 Certaines installations solaires peuvent ne pas remplir un de ces critères, c’est notamment le cas des panneaux solaires plug and play (car on peut les installer nous-mêmes en une dizaine de minutes) ou des installations solaire au sol.
📜 Plus encore, l’OA possède une durée de 20 ans maximum car le contrat n’est pas renouvelable. Les installations solaires qui arrivent sur la fin de leur contrat doivent donc trouver un nouvel acheteur pour revendre l'électricité ou passer au stockage virtuel ou physique.
Dans ces cas où l’OA n’est pas possible, la batterie virtuelle peut être une solution de choix !
La rentabilité étant diminuée par le prix de l’abonnement et des autres frais annexes, cette option n’est donc pas très avantageuse pour les petites installations solaires.
S’équiper de panneaux solaires représente un investissement certain, qui peut être plus facilement rentable si l'installation est à la bonne taille, convient aux habitudes de consommation du foyer et est aménagée correctement. C’est pour ces raisons qu’Ekwateur vous accompagne de la genèse du projet à sa mise en service ! Cette collaboration s’illustre en trois grandes étapes :
Panneaux solaires en toiture
De la prise d'informations aux premiers kWh consommés ou revendus, nous vous accompagnons de A à Z dans votre projet.
Les installations solaires qui ne rentrent pas dans les critères de l’OA :
Sans OA, il reste deux solutions :
🔋 Opter pour des batteries physiques;
⚡ Passer par d’autres acheteurs certifiés (comme Ekwateur par exemple).
👼 Même si l’on a l’âme généreuse, il est impossible d’offrir gracieusement le surplus de sa production solaire au réseau, le transport de l'électricité ayant un coût, Enedis refuse les dons !
Les autres acheteurs certifiés sont en dehors de l’OA et peuvent donc fixer leur propre tarif. N’étant pas subventionné comme l’OA, le prix du kWh est plus bas (environ la moitié du tarif OA d’EDF).
👋 Ekwateur est agréé pour reprendre un contrat OA en maintenant la durée du contrat et son tarif. Pour cela, il faut attendre un an après la signature du contrat OA avec EDF.
Chez Ekwateur, notre engagement pour favoriser les énergies renouvelables est au coeur de nos préoccupations, c’est pour cela que l’on propose de racheter le surplus de production solaire des installations de toutes tailles et où qu’elles soient posées, même les kits solaires !
Revente de surplus hors OA
Ekwateur rachète votre surplus de production, peu importe votre installation : avec ou sans rge, client ou non client.
Pour les chanceux-ses et les futurs-es veinards-es qui ont déjà ou vont signer un contrat électricité avec Ekwateur, la démarche administrative pour le raccordement est faite gratuitement (c’est 150 € et du temps économisés) !
Et si on peut croire que les démarches sont rapides et simples, laissez-nous vous rappeler qu’il faut effectuer :
⏱️ Il faut compter environ trois mois pour les délais administratifs.
Pour revendre son électricité à Ekwateur, il suffit :
🫰 Le tarif, calculé selon le prix de la fourniture, est fixe pendant un an, et correspond à celui en vigueur au moment de la contractualisation avec Ekwateur.
🎂 A la date anniversaire du contrat, le tarif changera à nouveau en cas de renouvellement en se fixant au tarif en vigueur à l'instant T.
Pour profiter du rachat par Ekwateur, on opte pour un abonnement de 1 €/kWc/mois.
🔌Si l’on possède le panneau solaire plug and play bifacial 425 Wc, on paiera donc 0,425 €/mois (La revente de surplus d'énergie avec un kit solaire est uniquement possible avec un contrat d'électricité Ekwateur).
☀️ Pour une installation de 3 kWc, ce sera donc 3 €/mois.
Ce coût est directement déduit de la facture. Il n'y a donc rien à payer en soi.
👋 Il est possible de profiter du rachat de surplus sans être titulaire d’un contrat d'électricité Ekwateur. Le prix de rachat sera cependant moins intéressant.
La batterie virtuelle est donc le nom octroyé pour illustrer un échange de kWh entre un fournisseur et un-e client-e qui produit de l'électricité grâce à son installation solaire. Si ces offres peuvent paraître intéressantes de prime abord, l’abonnement plus les taxes et frais d'acheminement pour une énergie produite sur place les rendent moins attractives à la réflexion. Plus encore, pour celles et ceux en autoconsommation qui ne remplissent pas les critères de vente en OA à EDF, Ekwateur et d'autres fournisseurs d'énergie proposent de racheter les KWh hors OA ! 😎