Pour faciliter la diminution de la consommation de viande, poisson et fruits de mer, il faut faire attention à quelques petits éléments. En effet, ce qui touche à l’alimentation ou à la santé ne doit pas être pris à la légère.
Veiller à l’équilibre de son alimentation
Qui dit régime végétarien ne dit pas forcément régime équilibré. Un régime entièrement à base de gâteau au chocolat reste un régime sans viande, mais n’est pas équilibré pour autant. Même si l’on est d’accord, du gâteau au chocolat, on en mange sans faim et l’on pourrait en manger sans fin. 😉
Pour partir sur de bonnes bases, le mieux reste de consulter votre médecin traitant ou un-e nutritionniste. Cela vous permettra de bien mesurer les apports nutritionnels nécessaires en protéines, glucides, lipides, vitamines, etc. Un moyen de prévenir certaines carences. Ainsi, on évite de compenser l’absence de protéines animales par des aliments trop riches en glucides, par exemple. Certains compléments alimentaires seront peut-être nécessaires.
On évite aussi de remplacer la viande ou le poisson uniquement par des œufs ou des produits laitiers. En effet, avec le végétarisme vous pouvez continuer de manger ces produits, il ne faut pas en manger en quantité trop importante. La surconsommation d’un aliment n’est jamais bonne pour notre santé. Pensez à alterner avec des protéines végétales présentes dans les légumineuses (des haricots rouges par exemple). Prendre de bonnes habitudes alimentaires, c’est apprendre à varier les plaisirs. Conclusion : mangez varié !
Réduire sa consommation de viande et manger local
Opter pour un régime végétarien, c’est bien ! Opter pour un régime végétarien et locavore, c’est encore mieux. En effet, l’empreinte carbone de nos aliments est aussi impactée par le transport.
Arrêter de manger du poulet pour se nourrir de salades composées de mangues et d’avocats qui proviennent du Mexique ou du Pérou n’a pas beaucoup de sens d’un point de vue environnemental.
C’est pourquoi, pour « cuisiner durable », on se tourne vers une alimentation locale. Au soja et au riz produits en Asie, on préfère une portion de lentilles et pois chiches français. On remplace les avocats d’Amérique latine par des avocats espagnols ou corses.
Si vous avez du mal à sélectionner les fruits et légumes ou que vous avez peur de la panne d’idée, souscrivez à une Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP). Il s’agit d’associations qui mettent en lien les producteurs-rices et les consommateurs-rices d’une même région. Toutes les semaines, vous aurez le droit à un panier de produits frais, locaux et variés.
En circuit court, on évite d’utiliser des intermédiaires comme la grande distribution, qui font grimper inutilement les prix et ne rémunèrent pas toujours justement les agriculteur-rices.
Vous pourrez ainsi économiser sur vos dépenses liées à la nourriture en mangeant plus local.
Le végétarisme réduit les chances de cancer ?
Malgré plusieurs études, il n’y a pas de preuves certaines sur le fait que le végétarisme réduit les chances d’attraper un cancer. Cependant, le fait de devenir végétarien et d’avoir une alimentation plus locale pousse souvent à manger moins de produits transformés, et permettent de réduire vos chances d’attraper des maladies en général. En plus d’être bon pour l’environnement !
Se motiver à plusieurs pour réduire sa consommation de viande dans la bonne humeur
Comme pour arrêter de fumer ou se mettre au sport, il est plus simple de commencer à plusieurs. Manger moins de viande sera plus facile si vous faites ça en couple, en famille ou entre ami-e-s.
Et puis, c’est l’occasion de se mettre ensemble derrière les fourneaux et de partager des super plats végétariens dignes de Top Chef ! Comme le veut le dicton « plus on est veggie, plus on rit ! ». 😉
Au bureau, vous pouvez également lancer le mouvement. En organisant le « Lundi Vert », un lundi sans viande, vous pouvez réduire votre consommation de produits carnés entre collègues. C’est aussi l’opportunité d’échanger de bonnes recettes végétariennes à la pause café.