Le développement durable, l’affaire des politiques ?
Les efforts écologiques s’appliquent à tous les secteurs économiques. Comme évoqué par Emmanuel Macron lors du G7 en 2019, la consommation d’hydrocarbures par les transports est le domaine le plus polluant, suivi par l’industrie textile qui correspond à 1/3 de la pollution des océans et 8% de la pollution mondiale en CO₂. Parmi les secteurs les plus polluants, on peut ajouter l’immobilier, l’agriculture et l’énergie.
Les industries privées, des institutions tels que le Ministère de la Transition Ecologique ou encore le parti les Verts marquent l’appropriation de l’écologie par la sphère politique et les grands groupes.
Or, l’écologie, ce n’est pas qu’une affaire de gouvernement et de grandes entreprises, de bonne conscience ou de marketing ! Certes, la transition écologique passe par une modification de nos façons de produire et travailler et donc concerne en premier lieu ces deux typologies d’acteurs. Néanmoins, elle implique aussi une transformation de notre manière de consommer et de cohabiter. Il s’agit de prendre en compte l’écologie dans les grandes entreprises et aussi à l’échelle du consommateur.
Adopter une consommation écologique
Vous pouvez être un écocitoyen ou être écoresponsable, c’est-à-dire quelqu’un qui pratique des gestes en vue de réduire son empreinte écologique et son impact sur l’environnement.
Par exemple, un consommateur écoresponsable va suivre les principes de la consommation verte : choisir des produits écolabellisés (tels que des ampoules basse consommation), recycler ses déchets ou encore réduire le gaspillage.
Une autre tendance écologique à l’échelle de l’individu est la déconsommation. C’est un choix délibéré de limiter sa consommation (quantitativement) liée à la prise en compte des enjeux environnementaux. Cela passe par des achats d’occasion ou la création de ses propres produits par exemple. Le Green Friday, par opposition au Black Friday, est l’exemple le plus manifeste des tendances de consommation verte et de déconsommation.
Enfin, donner la priorité lors de ses déplacements aux modes de transport doux, ceux qui ne génèrent pas d’émission de gaz à effet de serre, tels que la marche, le vélo ou la trottinette, est un des réflexes de l’écocitoyen. Et puis, c’est bon pour la santé.
Néanmoins, il ne s’agit pas d’adopter d’emblée tous les gestes écolos ! Si vous ne pouvez pas renoncer à la viande rouge, vous pouvez toujours faire votre compost ! Si les bons bains chauds sont votre rituel quotidien, tentez de réaliser vos propres produits ménagers ! 😉
Et si vous avez peur de passer pour un « écolo-bobo » auprès de vos proches, dites-leur que l’écologie, c’est aussi réduire ses factures. Par exemple, en adoptant l’électricité verte et le gaz renouvelable avec Ekwateur 😉.