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6 novembre 2024 : Donald Trump bat Kamala Harris aux élections présidentielles américaines. Il succède à Joe Biden et devient Président des Etats Unis pour la seconde fois. Malheureusement, le nouvel occupant de la Maison Blanche est connu pour ses positions climatosceptiques. « Je ne crois pas au changement climatique. Ça a toujours été comme ça, le temps change, il y a des tempêtes, de la pluie, et des belles journées » avait-il fait savoir sur la chaîne de télévision MSNBC en 2016. Et Donald Trump n’a pas changé d’avis. Que cela présage-t-il pour le climat ?
7 novembre 2024 à 10:45
Lecture 5 mn
En résumé
Selon Donald Trump, le réchauffement climatique est un canular. Le Président des Etats Unis se positionne en climatosceptique.
Durant son premier mandat, Donald Trump a multiplié les retours en arrière concernant les mesures prises sur le climat.
Le second mandat de Trump ne s'annonce guère mieux pour la planète puisque le président américain veut accélérer l'exploitation des énergies fossiles.
Fait scientifique avéré, la planète se réchauffe. Dans ses rapports, le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) souligne que les émissions de gaz à effet de serre ont entraîné un réchauffement climatique sans précédent. Il note que la température moyenne à la surface de la Terre a augmenté de 1,1 °C depuis l'époque préindustrielle. C’est pourquoi, il est fort probable que la hausse des températures atteigne 1,5 °C dès 2030.
Pourtant, Donald Trump n’y croit pas. Ces positions ne datent pas d’hier « Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. » expliquait-il déjà en 2012. Un « canular » pour ce milliardaire américain qui considère les énergies fossiles comme des « molecules of freedom », des molécules de liberté.
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Et aux idées, s’associent les actes. En effet, le premier mandat de Trump a été marqué par les retours en arrière sur les mesures climatiques.
En arrivant au pouvoir Donald Trump a décidé de sortir de l’Accord de Paris, comme le voulait son programme de campagne. Une sortie qui a mis longtemps à se faire. Comme le souligne le journal le Monde, le président américain « a annoncé vouloir en sortir dès 2017. Néanmoins les règles de procédure l’obligeaient à attendre trois ans à compter de l’entrée en vigueur du texte – intervenue le 4 novembre 2016 – avant de pouvoir entamer les démarches officielles, ce qu’il a fait le 4 novembre 2019. »
Une décision annulée par son successeur Joe Biden. Les Etats-Unis, qui ont réintégré l’Accord de Paris en 2020, devraient en sortir à nouveau.
D’autre part, près de 100 réglementations environnementales de l’ère Obama ont été annulées ou affaiblies, notamment le Clean Power Plan. Impulsé en 2015 par Barack Obama, cette mesure visait à réduire les émissions de CO2 du secteur de l'énergie de 32% à horizon 2030 par rapport à 2005.
Le secteur des hydrocarbures a charbonné ! Durant son premier mandat, l’administration Trump a activement soutenu l'extraction et l'exportation de pétrole et de gaz de schiste. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que Les États-Unis ait été en 2018 le premier producteur mondial de gaz naturel. Ils se sont aussi illustrés dans les importations de pétrole, en atteignant une production record de 11,7 millions de barils par jour.
Le second mandat ne s’annonce pas plus vert que le premier. L’environnement n’est absolument pas la priorité de Donald Trump, qui souhaite, on l’a dit, sortir de nouveau de l’accord de Paris. Et là n’est pas sa seule ambition. Que faut-il attendre de ce second mandat ?
Tout d’abord, le Président souhaite continuer l’exploitation des énergies fossiles et la massifier. "On va forer (du pétrole) comme des malades!", a-t-il martelé durant la campagne, en promettant qu’en forant davantage, les factures énergétiques des foyers américains seraient divisées par deux. Notamment, le président entend intensifier les forages de pétrole en Arctique pour satisfaire les besoins du pays. Une mesure bien loin de la sobriété énergétique, pourtant si nécessaire !
Enfin Donald Trump a fait savoir qu’il "annulerait tous les fonds non dépensés" de l’Inflation Reduction Act (IRA). Adoptée en août 2022 aux États-Unis, cette loi majeure portée par les l’administration Biden dispose d’une enveloppe de 400 milliards de dollars investis sur dix ans pour soutenir la transition énergétique et et réduire les émissions de gaz à effet de serre des USA de 50% d'ici 2030.
Elle se distingue par plusieurs volets, à savoir des aides aux ménages et des aides pour les entreprises.
Pour les ménages, le texte donne lieu à :
De leur côté, les entreprises disposent de crédits d’impôt et d’avantages financiers pour la production et les investissements dans les énergies renouvelables ou les techniques de séquestration du carbone.
Suite à son élection, Donald Trump souhaite y mettre fin jugeant le programme comme une « grande arnaque verte ».
Enfin, on peut penser que la participation des Etats-Unis dans les grands événements climatiques sera désormais mineure. C’est en tout cas ce que pense l’Agence France Presse « Sa victoire va sans aucun doute entraîner un désengagement des États-Unis de la diplomatie climatique. Conséquence immédiate, sans même attendre son investiture en janvier : la voix des négociateurs américains à la COP29, qui s’ouvre lundi en Azerbaïdjan, s’en trouvera affaiblie. ».
En somme, rien de très bon augure en termes de politique intérieure et extérieure.
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Au vu des conséquences désastreuses du réchauffement climatique, l’élection du candidat républicain fait froid dans le dos. Surtout quand on sait que les Etats-Unis sont parmi les pays les plus émetteurs de GES. Selon les chiffres clés du Climat 2023 du Ministère de la Transition écologique « La Chine représente plus dʼun quart des émissions, les États-Unis 11 % et lʼUnion européenne 7 % ».
C’est sans compter que dans d’autres pays, le climatoscepticisme va bon train. En Argentine, le président Javier Milei assimile le dérèglement climatique à « un mensonge des socialistes ». De son côté, Geert Wilders, aux Pays-Bas, était arrivé en tête des élections parlementaires en novembre 2023 et portait lui aussi des doutes sur le réchauffement de la planète.
Heureusement, l’horizon n’est pas complètement obscur. D’autres pays s’orientent vers davantage de transition écologique. C’est le cas du Mexique, par exemple, avec l’élection récente de Claudia Sheinbaum, ancienne scientifique du Giec, entrée en fonction comme présidente au 1er octobre 2024. Celle-ci veut renforcer « la souveraineté énergétique, et continuer de développer les énergies renouvelables qui vont aider le Mexique à remplir ses objectifs pour le changement climatique, tout en développant aussi la protection et la restauration de l’environnement, et des sites protégés, pour faire gagner la vie et que puissent s’épanouir les générations actuelles et futures ». De la même manière, Gabriel Boric, au Chili, ambitionne d'accélérer la lutte contre le réchauffement climatique. Au programme ? Création d’un réseau ferroviaire chilien, développement de la filière hydrogène vert et déploiement des énergies renouvelables !
👋 Les grands électeurs américains ont parlé et il est fort probable que depuis votre canapé, il vous soit impossible de faire annuler l’élection. (Si vous avez une idée, faites en part à Kamala Harris !). En attendant, vous pouvez tout de même agir pour le climat et très facilement. Comment ? En choisissant de participer au développement des énergies renouvelables. Pour cela, c’est très simple, il vous suffit de souscrire un contrat d’électricité verte ou de gaz vert. Ça tombe bien, chez Ekwateur, on propose de l’énergie renouvelable à petits prix ! Réduire votre facture d’électricité et vous engager pour la planète, ça vous tente ?
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