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L'écologie et ses enjeux
L'écologie et ses enjeux

Tout savoir sur l’écologie et ses enjeux

L’année 2021 a commencé avec le premier One Planet Summit organisé par la France à Paris le 11 janvier dernier. Cette réunion interétatique avait pour but de fixer les objectifs internationaux de lutte contre la crise écologique qui se manifeste par deux phénomènes majeurs : le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Ces objectifs se traduisent par la prise d’engagements politiques en faveur de l’écologie afin de terminer l’année avec une feuille de route internationale. Œuvrer en faveur de l’écologie, c’est aussi la raison d’être d’Ekwateur ! C’est pourquoi nous aimerions vous expliquer ce que signifient l’écologie et ses enjeux aujourd’hui 🧐.


Étudier l’écologie pour garantir la protection de l’environnement

La gestion mondiale de la pandémie a mis un stop à la diplomatie verte, la construction d’accords entre les États pour protéger l’environnement. Il était grand temps de la relancer !

Le One Planet Summit était aussi un moyen de lier la lutte contre la pandémie aux exigences écologiques. Une des raisons de la multiplication des maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme, comme la COVID-19, est la destruction des habitats naturels, conduisant les animaux à se rapprocher des hommes. L’année dernière, la COVID 19 nous a rendu la vie dure. Une meilleure prise en compte de l’écologie pourrait permettre de limiter les pandémies à venir !

Qu’est-ce que l’écologie ?

C’est l’étude des interactions entre les sociétés humaines et leur environnement. En étudiant ces comportements, nous pouvons minimiser notre impact sur les écosystèmes, qui constituent notre support de vie !

L’origine de l’écologie

L’écologie, ça date ! Nous vivons depuis une bonne vingtaine d’années un boom de l’utilisation de ce concept. Pour autant, il n’est pas tout neuf 😊.

Saviez-vous que le concept vient du 19ème siècle ? Il a été inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel. Et quand on pense à la deuxième moitié du 19ème siècle, on pense aussi à la révolution industrielle. Le brusque développement de nos sociétés soulevait déjà des questions sur la durabilité de ce nouveau modèle. Avec le concept d’écologie, la communauté scientifique amorce dès le 19ème siècle les questionnements sur la vivabilité d’une planète post révolution industrielle.

Comment est-on passé d’un terme purement scientifique à ce mot-clé que l’on croise à tous les coins de rues ? Il commence à être massivement utilisé plus d’un siècle plus tard en réaction aux préoccupations sociétales qui transparaissent lors des sommets de Stockholm et surtout de Rio, en 1992. Géré par l’Organisation des Nations Unies (ONU), le sommet de Rio lance un programme mondial de lutte contre le changement climatique, la déforestation et l’utilisation de produits toxiques. Depuis ces évènements, le concept d’écologie est lié aux politiques gouvernementales internationales.

L’essor de son utilisation est quasi-simultané avec l’apparition des concepts de développement durable et de biodiversité qui naissent dans les années 1980 et sont utilisés depuis.

L’écologie : une prise en compte du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité

Pourquoi doit-on protéger nos écosystèmes ?

Nous vivons actuellement deux crises écologiques majeures : l’érosion de la biodiversité et l’accélération de la hausse des températures, qui risquent de mettre en péril la vivabilité de la planète.

Il y a eu des périodes de refroidissement climatique et de réchauffement climatique dans l’histoire. Nous vivons actuellement le deuxième cas de figure. Aujourd’hui, l’exploitation de combustibles fossiles par les activités humaines entraîne la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qui à leur tour, accentuent ce réchauffement climatique. Et plus la température de la planète augmente, plus il y aura d’impacts sur sa vivabilité. Entre autres, il pourrait y avoir des catastrophes climatiques récurrentes et des pénuries d’eau potable. La raréfaction des ressources, telles que l’eau, nous entraîne à notre deuxième enjeu : la préservation de la biodiversité.

La diversité des espèces est essentielle au maintien d’un nombre suffisant de ressources pour que chacun puisse y vivre. Par exemple, la diversité des insectes fait en sorte que les plantes soient pollinisées et que les sols soient fertiles. Également, la diversité des plantes garantit une filtration naturelle de l’eau de pluie et est une source d’oxygène et de médicaments. La déforestation, entre autres, met en péril la biodiversité en détruisant les habitats naturels des plantes et animaux. Des actions de reforestation sont menées pour les protéger !

C’est là tout l’intérêt de l’écologie pour garantir la vivabilité de notre planète et des ressources suffisantes pour que chacun puisse y vivre ! Même si certain-e-s (les climatosceptiques plus exactement) n’y croient pas du tout.

Transition écologique et empreinte écologique : des concepts dérivés

Écologique par ci, écologique par là… Plusieurs concepts dérivés traduisent l’importance de l’écologie dans la réduction de notre impact sur nos écosystèmes.

La transition écologique en vue d’une croissance verte

La transition écologique est une des idées phares. Elle consiste à repenser nos manières de consommer, de produire et de cohabiter dans une démarche de développement durable afin d’apporter une réponse efficace aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Cela passe par la transition vers un nouveau modèle économique et social. Par exemple, le système énergétique actuel doit pouvoir changer de modèle économique pour diminuer son impact environnemental. Dans ce cas précis, on parle de transition énergétique, dont Ekwateur est un acteur. Si les deux termes se ressemblent, ils ne sont pas interchangeables !

La transformation des modèles économiques et sociaux permettra le développement d’une croissance verte¸ qui lierait croissance économique et respect de l’environnement. On a tout à y gagner !

Par exemple, toujours dans le secteur de l’énergie, le développement et la mise à disposition des énergies renouvelables pour les entreprises et les consommateurs seront des moteurs de la relance de la croissance, puisqu’ils induiront la création d’emplois dans des secteurs nouveaux et sur de nouvelles technologies.

Un autre concept qui mérite d’être défini ? L’empreinte écologique !

Réduire son empreinte écologique

C’est un outil développé par l’ONG Global Footprint Network qui permet d’évaluer la pression qu’exerce l’homme sur la nature, en estimant la surface terrestre nécessaire pour subvenir à ses besoins. En fonction de notre façon de consommer, de produire et de travailler, nous n’avons pas tous la même empreinte écologique.

Vous avez peut-être entendu parler du jour du dépassement ? Eh bien, il est calculé chaque année grâce à l’empreinte écologique.

Le 22 août, la pression exercée par l’homme sur son environnement a dépassé la capacité de la Terre pour l’année 2020. On entend par là, la capacité de la planète à regénérer ses ressources en un an. Par exemple, l’homme a abattu plus d’arbres en un an que la nature n’en a produit. Et également, la capacité de la planète à capter carbone et chaleur en un an. Le 22 août, les émissions de gaz à effet de serre dépassaient le seuil de la capacité des forêts et des océans à les absorber.

L’année dernière, le jour du dépassement était exceptionnellement tardif. Effectivement, en 2019 il a eu lieu le 29 juillet, soit trois semaines avant celui de 2020 environ. D’année en année, ce jour du dépassement arrive plus tôt. Un des points positifs de la pandémie ( si, si, il y en a 😉) est la baisse de la consommation d’énergies fossiles, notamment dans le secteur des transports avec la fermeture temporaire des frontières et la limitation des déplacements.

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L’écoresponsabilité et le consommateur écolo

Le développement durable, l’affaire des politiques ?

Les efforts écologiques s’appliquent à tous les secteurs économiques. Comme évoqué par Emmanuel Macron lors du G7 en 2019, la consommation d’hydrocarbures par les transports est le domaine le plus polluant, suivi par l’industrie textile qui correspond à 1/3 de la pollution des océans et 8% de la pollution mondiale en CO₂. Parmi les secteurs les plus polluants, on peut ajouter l’immobilier, l’agriculture et l’énergie.

Les industries privées, des institutions tels que le Ministère de la Transition Ecologique ou encore le parti les Verts marquent l’appropriation de l’écologie par la sphère politique et les grands groupes.

Or, l’écologie, ce n’est pas qu’une affaire de gouvernement et de grandes entreprises, de bonne conscience ou de marketing ! Certes, la transition écologique passe par une modification de nos façons de produire et travailler et donc concerne en premier lieu ces deux typologies d’acteurs. Néanmoins, elle implique aussi une transformation de notre manière de consommer et de cohabiter. Il s’agit de prendre en compte l’écologie dans les grandes entreprises et aussi à l’échelle du consommateur.

Adopter une consommation écologique

Vous pouvez être un écocitoyen ou être écoresponsable, c’est-à-dire quelqu’un qui pratique des gestes en vue de réduire son empreinte écologique et son impact sur l’environnement.

Par exemple, un consommateur écoresponsable va suivre les principes de la consommation verte : choisir des produits écolabellisés (tels que des ampoules basse consommation), recycler ses déchets ou encore réduire le gaspillage.

Une autre tendance écologique à l’échelle de l’individu est la déconsommation. C’est un choix délibéré de limiter sa consommation (quantitativement) liée à la prise en compte des enjeux environnementaux. Cela passe par des achats d’occasion ou la création de ses propres produits par exemple. Le Green Friday, par opposition au Black Friday, est l’exemple le plus manifeste des tendances de consommation verte et de déconsommation.

Enfin, donner la priorité lors de ses déplacements aux modes de transport doux, ceux qui ne génèrent pas d’émission de gaz à effet de serre, tels que la marche, le vélo ou la trottinette, est un des réflexes de l’écocitoyen. Et puis, c’est bon pour la santé.

Néanmoins, il ne s’agit pas d’adopter d’emblée tous les gestes écolos ! Si vous ne pouvez pas renoncer à la viande rouge, vous pouvez toujours faire votre compost ! Si les bons bains chauds sont votre rituel quotidien, tentez de réaliser vos propres produits ménagers ! 😉

Et si vous avez peur de passer pour un « écolo-bobo » auprès de vos proches, dites-leur que l’écologie, c’est aussi réduire ses factures. Par exemple, en adoptant l’électricité verte et le gaz renouvelable avec Ekwateur 😉.

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