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Éoliennes qui servent à la production d'électricité verte
Éoliennes qui servent à la production d'électricité verte

Production d’électricité en France : mix énergétique et autoconsommation

Au bureau, à la maison, en ville, la fée électricité illumine nos journées et nos nuits ! D’où vient son énergie ? 🧚 C’est là toute la question, ou plutôt les questions. 😉

Quelle quantité d’électricité consomme la France ? Quel est le moyen le plus utilisé pour produire de l'électricité ? Quelles sont les autres sources de production ? Ekwateur lève le mystère sur la production d’électricité !


Production d’électricité en France : quelle quantité ?

Selon le ministère de la Transition écologique, la France a produit 510 TWh d’électricité en 2020. Cette production permet de couvrir notre consommation, portée à 424 TWh en 2020. 

Cette consommation est répartie ainsi : 

  • 37 % pour le parc résidentiel ;
  • 32 % pour le secteur tertiaire ; 
  • 27 % pour l’industrie.

Comment la France réussit-elle à répondre à ses besoins en consommation ? On vous dit cela sans plus attendre ! 

Quelles sont les principales sources de production d'électricité en France ?

La production d’électricité en France repose sur différentes énergies. On peut les distinguer en plusieurs catégories : 

Voyons cela plus dans le détail.

Production d’électricité en France : répartition par filière

La répartition de la production d’électricité en France n’est pas homogène. Comme le montre le graphique ci-dessous, le mix énergétique français est largement soutenu par l’énergie nucléaire. Elle représente 67,1% de notre production électrique. Comme le montre le graphique suivant, les énergies renouvelables sont le deuxième poste de production. Enfin, viennent les énergies fossiles, produites dans les centrales thermiques.  

Répartition par filière de la production d'électricité en France

Répartition par filière de la production d'électricité en France

L’énergie nucléaire

L’énergie nucléaire est historiquement la plus développée en France. Pourquoi ? Parce que dans les années 1970, suite au choc pétrolier de 1973, pour ne pas dépendre des pays producteurs d’hydrocarbures, l’Hexagone a lancé un grand programme de nucléaire civil. Aujourd’hui, le pays dispose d’un parc de 56 réacteurs qui assurent la production d’électricité. Ils sont administrés par EDF, sous la vigilance de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). 

Pour fonctionner, une centrale nucléaire utilise un combustible particulier : l’uranium. Dans le cœur du réacteur, on procède à la fission de l’atome d’uranium. Cette opération permet de créer de la chaleur et de faire monter en température un circuit d’eau. L’eau bout et produit de la vapeur. La vapeur entraîne une turbine, qui entraîne un alternateur. Cela génère un courant électrique.

Les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables (nos préférées 💚) sont les énergies issues de sources naturelles non épuisables. Parmi elles, on trouve : 

  • L’énergie hydraulique
  • L’énergie éolienne
  • Le solaire photovoltaïque
  • Les bioénergies

Réunies, elles représentent 25,3% de la production d’électricité en France en 2020. Toutefois, elles sont amenées à se développer. En effet, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) adoptée en 2020 fixe un objectif de 40% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030.

L’énergie hydraulique

L’énergie hydraulique permet de produire de l’électricité verte grâce à la force de l’eau. Les barrages hydrauliques régulent le débit de l’eau. Le mouvement entraîne une turbine, qui met en marche un alternateur. Cela produit de l’électricité prête à être injectée sur le réseau. 

L’énergie éolienne

Les éoliennes sont des mâts au bout desquels tournent des hélices. Vous en avez sûrement aperçu sur les routes de France. La force du vent entraîne les pâles de l’éolienne qui font tourner un générateur. Comme l’explique l’association France Énergie Éolienne (FEE), « À son tour le générateur transforme l’énergie mécanique du vent en énergie électrique ».

Le solaire photovoltaïque

En outre, on peut produire de l’électricité grâce à la lumière du soleil. Pour cela, on utilise des panneaux photovoltaïques. Sous l’effet des rayons solaires, les cellules qui composent le panneau mettent en mouvement des électrons. Ces électrons s’organisent en courant continu. Ils passent ensuite par un onduleur qui les transforme en courant alternatif. Ils peuvent ensuite être injectés dans le réseau électrique. 

Les bioénergies

Enfin, les bioénergies correspondent à 1,9% de notre production énergétique électrique. Il s’agit d’utiliser des matières organiques pour fabriquer de l’électricité. À ce titre, on peut utiliser : 

  • De la biomasse forestière, du bois énergie issue de forêts durablement gérées ; 
  • Du biométhane, du gaz vert renouvelable. Cette production de gaz est réalisée à base de déchets agricoles.

 

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Quelles sont les centrales nucléaires en activité en 2023 en France ?

Les énergies fossiles

Dernier poste de production d’électricité, les énergies fossiles comme le charbon et le gaz naturel. Pour cela, on utilise des centrales thermiques à flammes. On porte à très haute température le combustible fossile. Cela permet de produire de la vapeur pour entrainer une turbine puis un alternateur. 

En France, on a recours en minorité à ses sources d’énergie, car elles sont très polluantes. Elles émettent énormément de dioxyde de carbone (CO₂). Or ce gaz est principalement responsable du réchauffement climatique. 

Selon l’Ademe, produire un kWh d’électricité avec du charbon rejette 1060 grammes de CO₂ contre 6 grammes pour l’énergie hydraulique et 7 grammes pour l’éolien. Pas la peine d’être un-e génie des maths pour se rendre compte que les énergies vertes, c’est bien moins polluant. 😉

L’Hexagone devait fermer la totalité de ses centrales à charbon à la fin 2022. Toutefois, du fait du contexte international de crise de l’énergie, la France pourrait relancer la centrale de Saint-Avold l’hiver prochain (Et c'était déjà d'actualité l'hiver dernier, on vous en parlait dans notre article "Des centrales à charbon pour éviter les coupures de courant cet hiver". En effet, l’électricité se stocke très mal à grande échelle. Il faut la consommer au moment de la production. Or, la demande en électricité augmente en hiver, dopée par le recours au chauffage électrique. Lorsque la consommation est plus importante que la production, le réseau entre en tension. En cas de trop forte tension, c’est le black-out, la panne généralisée. En derniers recours donc, la France s’appuiera sur le charbon (malheureusement). 

 

Bon à savoir : Chez Ekwateur, on souhaite éviter au maximum le recours au charbon. Et pour ça, on a développé un thermostat connecté. Ce boîtier permet de réduire la consommation nationale d’électricité à un instant T.  Magique ? Presque ! 😉 il s'agit d'un boîtier d’effacement résidentiel. Installée chez les ménages, cette technologie vient éteindre les radiateurs électriques et décaler la programmation du chauffe-eau en cas de pic de consommation. La coupure est trop brève pour vous faire perdre en température. En revanche, cela soulage le réseau. De votre côté, vous pouvez faire jusqu’à 15% d’économies d’énergie à l’année

L’autoconsommation : une production d’électricité locale

La production d’électricité, ce n’est plus l’apanage des grandes entreprises ! Chacun-e peut désormais produire son électricité grâce à l’autoconsommation.

Pour cela, il vous faudra les ingrédients suivants : 

  • Un panneau solaire (ou plusieurs 😉) ; 
  • Un peu de place pour l’installer ; 
  • Du soleil

En passant à l’autoconsommation, vous pouvez consommer votre propre énergie. C’est une manière de réduire votre facture d’électricité. 🤔 Mais, quels sont les coûts ?  

En moyenne, l’Ademe considère qu’il faut compter « 2 € à 3 € / Wc » pour une installation photovoltaïque en toiture. Pour une centrale d’une puissance de 3 kWc, cela représente 6 000 € à 9 000 € d’investissement. 

Selon l’Institut National de la Consommation (INC), le taux moyen d’autoconsommation est porté à 30 %. Les 70% restants d’électricité non consommée peuvent être vendus sur le réseau en obligation d’achat

De manière générale, il faudra compter entre 8 ans et 20 ans pour amortir les panneaux photovoltaïques, selon la puissance de l’installation, l’ensoleillement de la région et vos besoins de consommation. 

 

👋 Psst : Vous voulez passer à l’autoconsommation ? Pour calculer la rentabilité de votre future centrale photovoltaïque, n’hésitez pas à faire un bilan solaire ! En quelques clics, vous pourrez vous faire une idée de vos capacités d’autoconsommation.

Sources

https://www.ecologie.gouv.fr/transition-energetique-en-france 

https://librairie.ademe.fr/cadic/1910/guide-pratique-electricite-solaire.pdf?modal=false 

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/15-electricite 

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