Quelle est l’empreinte carbone du bus ?

L'empreinte carbone correspond à la quantité de gaz à effet de serre (GES) émise par une activité. Elle est mesurée en tonne équivalent CO₂ (eq CO₂) puisque le dioxyde de carbone est le gaz à effet de serre qui sert d’unité de référence.

Mesurer l’empreinte carbone du bus revient donc à s’intéresser à sa consommation d’énergie et aux émissions de CO₂ qui en découlent. Et, cette empreinte carbone dépend du combustible ou de l’énergie utilisée.

D’après l’Ademe, un trajet de 10 km en bus émet : 

Sans comparaison avec d’autres véhicules, difficile de savoir ce que cela représente. Alors ce bilan carbone plutôt bon ou plutôt mauvais ?

Plutôt bon comparé à d’autres modes de transport ! Pour vous donner un ordre de grandeur pour un même trajet, une voiture électrique émet 1 kg de CO₂ et une voiture thermique 2,2 kg de CO₂. Pour des moyennes et longues distances, on choisit donc le bus ! Plus encore, le bus transporte plus de passagers.

En revanche, il reste plus énergivore que le vélo ou la marche qui n’émettent pas de CO₂. Pour les petites distances, on priorise donc ces modes de transport doux ! C’est l’occasion de faire en plus un peu de sport au quotidien. Allier déplacement et santé, c’est tout bénéf’. 😉

Écologique, le choix du bus permet bien souvent de limiter l’empreinte carbone de nos déplacements. Au-delà de l’aspect environnemental, c’est aussi l’opportunité de faire des économies. Et oui, le bus est éligible au forfait mobilité durable.

Pour récompenser des pratiques de déplacements responsables, les entreprises peuvent octroyer jusqu’à 800 € par an à leurs salarié-es pour leurs trajets domicile-travail. Ca vaut le coup de se renseigner sur l’arrêt de bus le plus proche de son bureau !

Bon à savoir : La voiture électrique et le covoiturage sont également éligibles au forfait mobilité durable. Cela peut être une bonne alternative de déplacement si votre lieu de travail est mal desservi par les transports en commun. En plus, c’est aussi l’occasion de faire davantage connaissance avec vos collègues. En plus de partager le trajet, vous pourrez partager des blagues ou des recettes de cuisine. Bonne ambiance garantie ! 😊

Comme le bus émet peu de CO₂ par passager, les autorités cherchent bien souvent à développer ce type de transport urbain. Notamment, elles souhaitent développer les bus électriques ou à hydrogène, dont l’impact environnemental reste très limité.

À ce titre, dans le cadre du Pacte Vert, la Commission européenne a voté en février 2023, la fin des bus thermiques neufs en 2030. Les collectivités locales doivent donc changer leur flotte de bus et adopter la mobilité durable. Un moyen de s’engager dans la transition énergétique et d’améliorer la qualité de l’air en ville !

Les grandes métropoles ont déjà commencé le renouvellement de leurs flottes. À Paris, on compte déjà plus de 4 700 bus électriques en circulation. À Lyon d’ici 2026, plus de 40% des 1 000 bus de la ville devraient passer à l’électrique.

🚌 Désormais, vous savez tout ce qu’il faut savoir sur l’impact carbone du bus. On espère que cet article vous a donné envie de prendre les transports en commun. Vous pouvez même profiter de tous ces trajets effectués pour préparer vos prochaines vacances. Comme on est sympa, on vous a même prévu un chouette article sur les destinations de rêve accessibles en train. De quoi voir du pays sans faire grimper votre empreinte carbone. Prêt-e pour un dépaysement complet ?