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Augmentation prix gaz en France
Augmentation prix gaz en France

Hausse du prix du gaz naturel : comprendre l'augmentation et réduire sa facture

Depuis début 2019, le prix du gaz naturel (plus précisément le tarif réglementé du gaz) a augmenté de plus de 15,8%. Cette hausse se fait déjà sentir sur la facture de gaz des consommateur-ices. En juin, juillet, août, septembre, les tarifs réglementés de vente du gaz ont connu plusieurs fortes augmentations consécutives : respectivement de 4,4%, 9,9%, 5,3% et 8,7%.

Nous vous expliquons dans cet article pourquoi le prix du gaz augmente autant et surtout, comment essayer de maintenir votre facture de gaz le plus bas possible alors que les prix du gaz naturel flambent.

Mise à jour : suite à la guerre en Ukraine, nous avons également ajouté un paragraphe sur les éventuelles conséquences que cela pourrait avoir sur les prix du gaz.


Pourquoi le prix du gaz naturel augmente ?

L’importante hausse du prix du gaz est due à plusieurs facteurs, qui, combinés, font grimper le cours du gaz. Accidents, météo capricieuse et décisions politiques ont tous un rôle à jouer dans l'augmentation du prix du gaz.

La très forte demande de gaz en Asie

La demande en gaz naturel (ou gaz de ville) est mondiale, mais c’est actuellement l’Asie (notamment la Chine et le Japon) qui en réclame le plus.

La conséquence sur les prix ? L’Europe et l’Asie entrent en compétition pour importer sur leur territoire les volumes de gaz naturel liquéfié. Logiquement, le gaz est vendu par les exportateurs au plus offrant et cela fait exploser les prix.

Cette forte demande asiatique est l’une des raisons principales de l’augmentation des prix du gaz naturel sur les marchés mondiaux.

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La reprise de l’économie post-Covid, plus forte que prévu

Une autre raison de l’augmentation des prix du gaz est la pandémie. C'est ce contexte de crise sanitaire qui a eu, et continue d'avoir, un impact très important sur cette augmentation des prix du gaz.

Rappel des faits : en 2020, la pandémie est à son pic et l’économie à l’arrêt. Par ricochets, la demande de gaz naturel dégringole et la production s’arrête de manière brutale. Peu à peu, la reprise s’amorce, la demande en gaz augmente, la demande en électricité aussi et la production de gaz doit reprendre pleinement afin de pouvoir y répondre.

Relancer la production de gaz naturel à sa capacité habituelle nécessite du temps, et le temps manque. La reprise de l’économie post-Covid a largement dépassé les prévisions et la production de gaz n’arrive pas à suivre la forte demande de gaz naturel.

Inévitablement, quand la demande dépasse l’offre : le prix du gaz augmente. Le monde entier a été touché par le Covid et relance son économie à plein régime, ce qui entraine des besoins en gaz naturel (et en énergie en général) très importants.

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Augmentation du prix du gaz : la Russie maitre du jeu

La France sait produire du biométhane, un gaz renouvelable qui permet la valorisation organique de nos déchets renouvelables. Cependant, ce dernier, considéré comme une énergie renouvelable, ne représente qu'une partie infime de la consommation de gaz. De plus, nous n'avons que très peu de gisements de gaz naturel dans notre sol.

Nous sommes donc dépendants des pays étrangers pour notre consommation de gaz, car nous l'importons en très grande majorité. Ce gaz naturel nous vient en grande partie de la Russie qui nous fournit 30% du gaz naturel que nous consommons et aussi de la Norvège. Les décisions qui sont prises au Kremlin peuvent donc avoir un effet sur nos stocks de gaz naturel, entre autres.

Récemment, c'est l'achèvement de la construction du nouveau gazoduc « Nord Stream 2 » qui joue sur la hausse des prix du gaz. Le "Nord Stream 2" est un canal de transport de gaz de plus de 1200km qui relie l’Allemagne et la Russie sous la mer baltique et qui permettrait de transporter jusqu'à 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.

Comment la construction d'un canal de transport de gaz peut-elle avoir un impact sur les prix du gaz naturel ?

Pendant le mandat de Donald Trump, l’installation du gazoduc a pris du retard. L’ancien président des États-Unis avait en effet pris des mesures pour bloquer le projet, dans l’objectif de vendre les stocks de gaz de schiste américain à l'Europe.

Joe Biden étant désormais au pouvoir, le projet Nord Stream 2 a pu s’achever. Il devrait bientôt être mis en service et ainsi doubler les capacités de transport de gaz passant par ce canal.

Pour s'assurer de sa mise en service, encore en attente d'approbation finale par les Allemands, la Russie fait pression sur la livraison de gaz naturel et refuse d’augmenter les capacités de transport de gaz passant par l’Ukraine. Or, ce gaz supplémentaire est nécessaire pour répondre à la forte demande post-Covid européenne.

Par ailleurs, les stocks domiciles de gaz naturel de la Russie sont plutôt bas. Aussi, la Russie affirme vouloir remplir ses stocks avant d'exporter plus de gaz vers l'Europe.

Les quotas des émissions de CO₂ et les tarifs du gaz naturel

La crise du Covid et les décisions russes ne sont pas les seuls facteurs à impacter les tarifs du gaz. Le prix des quotas d'émission de CO₂ peut aussi jouer aussi un rôle sur la hausse des prix du gaz.

Le fonctionnement des quotas de CO₂ est assez complexe. Une entreprise ayant des émissions de dioxyde de carbone importantes, une compagnie aérienne par exemple, va devoir acheter des quotas d’émission de CO₂ qui correspondent à ses émissions pour « compenser » la pollution qu’elle génère.

Ces quotas, mis en place en 2005, ont évidemment pour but d’inciter les entreprises à moins polluer en les faisant payer. Ils servent également à mesurer et contrôler ces émissions.

Le prix des quotas d’émission de CO₂ est régi par un marché. Une multitude d’acteurs achètent et vendent tous les jours ces quotas en fonction de leurs besoins.

Il est possible qu’actuellement, ce soit le gaz qui tire le prix du CO₂ à la hausse et non l’inverse. Deux dynamiques sont en réalité possibles. Pour pouvoir les comprendre, il faut tout d’abord savoir que produire de l’électricité via du charbon est plus polluant que de produire de l’électricité via du gaz.

  • Soit le prix du gaz est tellement haut qu’il redevient intéressant de faire tourner les centrales à charbon plutôt que des centrales fonctionnant au gaz pour la production d’électricité. Le charbon émettant plus de CO₂ que le gaz, plus de quotas d’émissions de CO₂ devront être achetés et cela tire le prix du CO₂ à la hausse.
  •  Soit le prix du CO₂ est très élevé : produire de l’électricité via du charbon devient donc moins intéressant que de produire de l’électricité via du gaz puisque le charbon émet plus de CO₂ que le gaz (cela impliquerait donc d’acheter beaucoup de CO₂ à un prix très élevé). À ce moment, il est plus intéressant d’utiliser du gaz pour la génération d’électricité, mais cela entraine une forte demande de gaz et ainsi, fait augmenter son prix.

 Les stocks européens de gaz sont faibles

On constate également que les niveaux de stockage de gaz naturel en Europe sont très faibles. L’hiver 2020/2021 a été particulièrement long et il a fallu continuer à puiser dans les stocks au moment où ils sont habituellement renfloués.

En août, un incendie dans l’est de la Russie (en Sibérie occidentale) dans une usine Gazprom, le géant russe de l'extraction et du transport de gaz, a également affecté le transport du gaz via le gazoduc de Yamal-Europe, un des canaux majeurs d'approvisionnement de gaz russe vers l'Europe en rendant son utilisation plus complexe. L’acheminement de gaz de la Russie à l’Europe via ce canal a donc subi une baisse, ce qui n’a pas aidé à remplir les stocks européens.

Une augmentation des prix de l'électricité aussi significative que celle du gaz

Le cours du gaz n’est pas le seul à augmenter.

Le prix de l’électricité (et plus globalement les prix de l'énergie) subit également une augmentation (aussi liée au fait que les prix de l'électricité sont indexés sur les prix du gaz). Les cours mondiaux des carburants, des céréales et des matières premières en général sont également très hauts. Le consommateur final n'a malheureusement pas d'autre choix que d'assumer les conséquences de ces hausses sur ses factures.

Suivez les conseils d'Ekwateur pour essayer d'amoindrir l'impact de ces hausses sur votre facture de gaz et votre facture d'électricité finales. ⬇️

Mise à jour suite à la guerre en Ukraine : les conséquences sur le prix du gaz

Entre la Russie et l’Europe en termes de gaz, on peut parler d’interdépendance.

L’Europe importe 40% de son gaz depuis la Russie, difficile pour elle de se priver entièrement de ce fournisseur. Inversement, la Russie exporte 70% de son gaz vers l’Europe, ce qui lui apporte des revenus conséquents.

Les experts s’accordent à dire qu’il est très peu probable que la Russie coupe l’approvisionnement de gaz à l’Europe.

L’Europe peut-elle utiliser l’énergie comme moyen de pression ?

Certes, la dépendance au gaz russe n’est pas la même dans tous les pays d’Europe. La France, par exemple, importe 24% de son gaz de Russie contre 65% pour l’Autriche, voire 100% pour la Slovaquie.

Grâce aux réglementations nationales, la France a également constitué un stock de gaz conséquent (contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne ou l’Autriche), ce qui lui permet d’être plus flexible quant au flux de gaz entrant. 

Cependant, les pays d’Europe sont très fortement interconnectés et le marché unique fait que le gaz circule librement, donc si le prix augmente dans un pays (car une tension apparaît), des quantités seront acheminées depuis un autre pays.

Par exemple cet hiver, les stockages français étaient beaucoup plus remplis que les stockages allemands ou autrichiens, pourtant le prix était quasiment identique entre ces pays. Ainsi, il faut raisonner à la maille du marché gazier européen interconnecté.

Malgré une situation plus tendue pour l’Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a annoncé le 22/02 qu’il ne donnerait pas les autorisations pour la mise en service du gazoduc Nordstream 2, qui devait permettre à la Russie d’exporter 55 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Allemagne. Nord Stream 2 représentait une aubaine pour la Russie puisqu’il permettait d’acheminer du gaz vers l’Europe tout en évitant l’Ukraine. À la suite de cette annonce, la société qui gère Nord Stream 2 a déposé le bilan le 2/03.

L’Europe ne peut cependant pas se permettre de se priver entièrement du gaz russe, puisque cela impliquerait d’augmenter les importations de gaz depuis les autres pays fournisseurs. Vous vous en doutez, pour plusieurs raisons, ce n’est pas chose facile :

  • Les fournisseurs ne sont pas forcément en mesure de répondre à une nouvelle demande, car ils sont déjà liés par des contrats à long terme avec d’autres pays ;
  • Les terminaux d’acheminement fonctionnent déjà à pleine capacité, et il faut plusieurs années pour en construire de nouveaux.

Une augmentation des prix du gaz à venir ?

Selon Philippe Chalmin, historien et économiste spécialisé dans les matières premières, « il n’y aura pas de problème de pénurie, mais cela va nous coûter plus cher » (interview donnée à Franceinfo le 23/02). En effet, si l’Europe doit être amenée à trouver d’autres fournisseurs, elle serait en concurrence avec d’autres pays et cela ferait augmenter les prix.

Pour le moment, le gel du TRV gaz qui a bloqué le prix de celui-ci est prévu jusqu’au 30 juin 2022. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a cependant précisé que des mesures pourraient être prises si les prix continuaient d’augmenter. Le bouclier tarifaire a d'ailleurs été reconduit au-delà du début de l'année 2023 après décision du gouvernement.

Comment sont calculés les tarifs réglementés du gaz ?

Le tarif réglementé du gaz est fixé par le gouvernement en suivant les propositions de hausse ou de baisse des tarifs réglementés de vente proposés par la Commission de Régulation de l'Énergie (la CRE).

Seuls Engie et les Entreprises Locales de Distribution (ELD) peuvent proposer une offre au tarif réglementé du gaz. Le tarif réglementé n'est pas le même chez Engie et chez les ELD.

Pour rappel, les tarifs réglementés du gaz sont revus tous les mois, à la hausse ou à la baisse.

Il faut savoir que le fameux tarif réglementé du gaz va prendre fin dans quelques années, le 30 juin 2023 exactement. Les ménages qui ont souscrit à un contrat au tarif réglementé du gaz devront (et peuvent déjà) changer de contrat ou de fournisseur avant cette date butoir.

La CRE a validé les récentes augmentations des tarifs réglementés du gaz en les justifiant par une hausse des coûts d'approvisionnement et des coûts hors approvisionnement (relatifs aux CEE et aux infrastructures).

La Commission de Régulation de l'Energie fixe les tarifs réglementés du gaz

Hausse des prix du gaz : comment mieux maitriser sa consommation de gaz ?

Les tarifs du gaz sont au plus haut, il n’est donc pas possible de faire des économies sur le prix du gaz. La seule manière de réduire sa facture en cette période, c’est de consommer moins.

La première chose à faire avant de pouvoir faire des économies, c'est de comprendre votre facture et votre abonnement. Vous n'aurez pas la même variation de prix en fonction de si vous êtes chez le fournisseur historique Engie, chez l'une des ELD ou chez un fournisseur dit "alternatif". Le lieu de votre habitation et la quantité de gaz dont vous avez besoin font également varier les prix qui vous sont attribués.

Si vous êtes chez Engie ou une ELD pour le gaz, votre contrat de gaz est établi en fonction de votre "classe de consommation".

Pour faire simple, c'est plus ou moins le nombre d'appareils que vous avez chez vous qui fonctionnent au gaz :

  • Le tarif de base : le gaz pour la cuisson
  • Le tarif B0 : le gaz pour la cuisson et l'eau chaude
  • Le tarif B1 : le gaz pour la cuisson et l'eau chaude, ainsi que le chauffage
  • Le tarif B2I pour les consommations de plus de 30 000 kWh

La France est également répartie entre six zones ayant chacune leurs propres tarifs. Ainsi, il y a un tarif réglementé du gaz pour chaque zone tarifaire et par classe de consommation.

Par ailleurs, la partie concernant les taxes de votre facture de gaz ne pourra pas être baissée et restera toujours la même, quelle que soit votre consommation (ça se saurait si on pouvait agir sur les taxes 😉).

Changer de contrat et de fournisseur d'énergie

Si vous êtes chez le fournisseur historique de gaz (Engie) ou chez l'une des ELD, alors vous êtes soumis aux fameux TRV, les tarifs réglementés du gaz. Ce sont d'eux dont on entend tant parler ces derniers temps, puisqu'ils ont subi de fortes hausses en juillet, août, septembre, octobre et continuent d'augmenter.

Si vous êtes chez un fournisseur alternatif (c'est-à-dire tous les fournisseurs de gaz qui ne sont pas Engie ou les ELD), vous bénéficiez de ce que l'on appelle les offres de marché. Dans ce cas, c'est votre fournisseur qui décide du prix auquel il va vous vendre son gaz en fonction du prix auquel il achète le gaz sur le marché, ses frais de fonctionnement et la marge qu'il souhaite faire (certaines offres de marché peuvent aussi être indexées sur les TRV, mais c'est encore autre chose).

Dans une période comme celle où nous nous trouvons, les prix que proposent les fournisseurs alternatifs peuvent parfois dépasser ceux des tarifs réglementés du gaz régulés par l'État, alors qu'en temps normal, ils sont généralement en dessous.

C'est donc peut-être le moment de changer de fournisseur de gaz pour bénéficier du meilleur prix.

L'option prix du gaz fixe

L'option prix du gaz fixe vous permet de bénéficier d'un tarif, comme son l'indique, fixe (bien vu Sherlock 😉 !) pendant une période donnée. Cela vous assure une sécurité et une stabilité face aux prix du gaz qui sont actuellement très instables et sujets à de nombreuses augmentations.

Si actuellement vous n'avez pas un contrat avec une option prix fixe garanti, vous pouvez tout à fait en changer en allant chez l'un des nombreux fournisseurs pour souscrire à un contrat avec un prix du gaz fixe, plus sûr pendant cette période instable.

La calculette du médiateur de l’énergie

Le médiateur de l’énergie a mis à disposition une calculette sur son site web qui vous aide à estimer l’impact de la hausse des tarifs réglementés du gaz (TRV) sur votre facture.

🚨 Attention, cela vaut seulement pour les client-e-s gaz d'Engie qui bénéficient du tarif réglementé du gaz. Les autres consommateurs qui sont chez des fournisseurs dits "alternatifs" ont des tarifs fixés par leur fournisseur, ces derniers sont donc différents du tarif réglementé.

Pour utiliser la calculette du médiateur de l'énergie, il faudra simplement renseigner votre commune, la période sur laquelle vous souhaitez connaître l'évolution des tarifs réglementés du gaz naturel et votre consommation. Si vous n'avez pas le montant de votre consommation, l'outil vous permet de faire une simulation.

La calculette vous donnera ainsi l'augmentation des tarifs réglementés du gaz en pour-cent et en euros. Vous pourrez même voir l'évolution de votre facture de gaz par rapport à l'inflation sur un graphique.

Cela peut vous aider à faire un point sur ce que cette augmentation du tarif réglementé du gaz vous a coûté ces derniers mois ou dernières années et de mieux prévoir vos dépenses futures.

Augmentation des tarifs réglementés

Les astuces pour réduire sa consommation

De nombreuses astuces existent pour mieux maitriser sa consommation de gaz et ainsi faire des économies de gaz chez soi.

Côté chauffage, on isole au maximum son logement pour éviter de laisser s'échapper l'air chaud des radiateurs.

Si l'appartement dans lequel on loge est mal isolé et que l'on n'a pas forcément ni le temps ni l'argent de faire des rénovations, alors on suit ces quelques astuces pour se chauffer sans chauffage : on ferme bien les volets la nuit et on installe des rideaux épais aux fenêtres.

Il faut également ne pas trop chauffer son domicile et si possible, régler la température en fonction des pièces de la maison. Une chambre aura moins besoin d'être chauffée qu'une pièce à vivre où l'on télétravaille toute la journée sans bouger par exemple.

Côté cuisine, on prend bien soin de mettre des couvercles sur ses casseroles : ça chauffe plus vite donc ça fait des économies d'énergie et de temps ! On adopte également des casseroles à la taille de ses plaques chauffantes pour ne pas laisser s'échapper du gaz au moment de la cuisson.

Les offres gaz + électricité

Certains fournisseurs d'énergie proposent des offres spéciales qui couplent le gaz et l'électricité. Cela présente plusieurs avantages.

N'avoir qu'un seul fournisseur vous permet tout d'abord de n'avoir qu'un seul interlocuteur pour vos deux énergies et vos démarches en sont grandement simplifiées.

Certains fournisseurs proposent même des réductions sur les abonnements si vous souscrivez chez eux pour le gaz et l'électricité : encore quelques économies de réalisées !

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Le prix du gaz naturel va-t-il baisser ?

La dernière question que l'on se pose après avoir compris pourquoi le prix du gaz et les tarifs réglementés du gaz ont tant augmentés, c'est : le prix du gaz va-t-il baisser et quand ?

Cette courbe qui grimpe semble être sans fin. Comme nous vous l'avons expliqué dans cet article, ce sont en majorité des facteurs économiques, politiques et environnementaux qui font varier les prix du gaz. La conjoncture actuelle fait que les prix vont surement continuer à évoluer pendant un certain temps. Cette évolution des tarifs va dépendre de l'évolution de la situation mondiale (et on pèse nos mots !) sans que l'on puisse réellement la prédire.

De plus, il ne faut pas oublier un facteur prépondérant dans cette évolution des prix : le niveau des températures cet hiver. En effet, un hiver froid risque de conduire à une nouvelle augmentation des prix du gaz. À l'inverse, si l'hiver est plus chaud, alors la demande sera moins importante et risque donc de freiner la hausse des prix du gaz.

Ce n'est néanmoins pas une grande nouvelle si l'on vous dit qu'il n'est pas possible de prévoir la météo sur plusieurs mois.

Les élections présidentielles à venir pourraient également avoir un impact sur le tarif réglementé du gaz, étant donné que de nombreux ménages bénéficient de ces tarifs régulés par l'État (ceux qui sont chez Engie ou chez les ELD si vous avez bien suivi 😉), un candidat à la présidentielle pourrait annoncer dans son programme une réduction des tarifs réglementés une fois élu.

Seuls le temps dans le ciel et le temps qui passe nous permettront de dire quand et comment les prix vont enfin baisser.

Vous avez désormais toutes les clés en main pour comprendre et traverser cette période sans faire exploser votre facture ! Et n'oubliez pas que vous pouvez compter sur nous pour vous épauler. 😉 De notre côté on soutient l'indépendance énergétique de la France en proposant des offres de gaz renouvelable, des offres d'électricité verte ainsi que des offres de biogaz 100% made in France. Ainsi non seulement vous pouvez soutenir le gaz vert ou l'électricité renouvelable et en plus vous favorisez l'indépendance énergétique de la France. Pas mal, non ? De plus, vous pouvez également devenir vous-même producteur d'énergie si vous le souhaitez. En effet, chez Ekwateur, on vous accompagne de A à Z dans votre projet pour produire votre énergie.

Vous hésitez encore ? Vous pouvez aussi découvrir notre comparateur d'offres de gaz pour avoir définitivement toutes les clés en main pour faire votre choix.

Source

Union européenne - Russie : quelles relations ? (s. d.). Consulté le 2 novembre 2022, à l’adresse https://www.senat.fr/rap/r06-307/r06-30714.html
https://www.cre.fr/documents/Presse/Communiques-de-presse/evolution-des-tarifs-reglementes-de-vente-de-gaz-d-engie-et-des-eld

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